Encore un épisode captivant de ma vie d’aventurier: dimanche j’ai fait de la mayonnaise.

Ouais je sais je suis un fou furieux, ça fait peur.

Alors dis comme ça, ça peut sembler commun, style « un jour j’ai mangé une pomme », mais vous vous rendez pas compte comme ça m’a perturbé comme expérience.

Commençons par le commencement

Donc voilà depuis qu’on fait notre crise de baba-coolisme, on a un jardin, on fait notre propre vinaigre (encore une nouveauté ça), et on a des poules.

Et les poules ça fait quoi les poules? Des œufs, bien vu. Et trois poules ça fait? 3 œufs par jour. Alors comme ça fait pas mal quand même 3 œufs par jours, soit pour situer 21 œufs par semaine… on s’est dit on va faire notre propre Mayonnaise (ça use 2 œufs, plus que 19 à bouffer cette semaine, YES!)

Ouvrons le livre de cuisine à la page 12

Hop, hop, facile… recette toute simple, faut juste fouetter comme un taré et pas avoir ses ragnagnas, je dois être à la hauteur!

Niveaux ingrédients, rien de bien compliqué: œufs, huile, sel, poivre, vinaigre.

Je réunis tout bien les ingrédients sur ma petite table, tel l’homme moyen qui s’apprête à faire un chef d’œuvre culinaire en sortant tout dans la cuisine.

Alors, voyons les quantités:

• 2 oeufs: Facile, ça j’en prend 2 sur les 134 stockés dans le frigo.
• sel: une pincée, ok.
• poivre: 2 tours de moulin, ok
• vinaigre: une cuillère à soupe, ok.
• huile: 50 cl d’huile de tournesol, ok, heu non attend 50cl ça fait combien déjà? (mettons à profit mes études d’ingénieur après tout), je divise par dix je retiens 2, ce qui donne 5dl, soit un demi litre.  WTF?

Là quand même je suis un peu perturbé, surtout que j’avais préparé dans mes instruments un petit verre à vodka de 4cl pour mettre l’huile, et je me dit que ça va pas rentrer.

Je vais donc demander à l’experte en cuisine de la maison quelle est la vraie quantité, car manifestement il y a une erreur d’échelle dans mon livre… mais voilà, elle me répond que « Non ça me semble correct ».

Et là je perd connaissance

(Ok j’exagère un peu, mais ça donne un petit coté dramatique à mon histoire qui est pas partie sur des bases fortement trépidantes, faut bien l’avouer).

Alors à 37 ans-et-demi je viens de découvrir que la mayonnaise c’est pas juste gras, mais que c’est, heu, putain gras!

Non mais attendez, je savais que c’était gras, hein, pas de soucis, je suis pas du genre à boire du lait de riz ou manger des meringues-crème de soja, hein. Mais je voyais la mayo, comme un truc genre plein d’oeufs et avec un trait d’huile – et c’est juste le contraire.

Moralité

Donc bon je l’ai fait ma Mayo pas de soucis elle était très bonne (mais j’en ai pas mangé autant que d’habitude, histoire de pas me boucher une artère en une bouchée), mais j’en ai tiré diverses leçons:

• Déjà, je regarde les tubes Thomy d’un autre œil maintenant.
• 37 ans sans avoir fait une seule mayonnaise, c’est pas folichon va falloir que je me rattrape en cuisine: il y a des choses à apprendre.
• On peut vraiment faire des articles dans un blog sur n’importe quoi.

Voilà,

en attendant que mes beta-testeurs fassent mon travail sur la version Mac de mon super soft, j’ai fait ce qu’on appelle communément de la « veille technologique« , c’est à dire, donc, que j’ai testé un nouveau truc super rigolo sous un prétexte vaguement fallacieux pour me donner bonne conscience.

C’est un truc bien la veille technologique, surtout le vendredi après-midi ou quand il fait chaud, mais je suppose que je suis pas le seul à connaitre le principe.

Alors, voilà, j’ai bricolé un prototype de petit jeu en HTML5 en quelques heures… vous pouvez tester ici:

http://www.devsoft.ch/game/html5/MonkeyGame.html

(flèche haut pour actionner le moteur, gauche/droite pour tourner – Le but est de se rendre de la plateforme rouge à la jaune sans se prendre un mur et en le moins de temps possible)

C’est tout moche, c’est un proto, qui va d’ailleurs probablement rester à l’état de proto.

Donc c’était pour tester un peu le bouzin, mais si l’envie m’en prend, et que tout le monde me dit « zOMG C’est le meilleur jeu que j’ai testé de ma vie!! STP, Soit le père de mes enfants » … Alors, peut-être, possiblement, dans un dimension parallèle, un jour, peut-être, en faire un portage Android/iPad/iPhone pour, enfin, oui enfin, prouver au monde qu’on devient pas forcément millionnaire en faisant n’importe quoi sur iPhone.

D’ailleurs comme dit Remy Gaillard, c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui.

(Pfiou, le 2éme message de suite qui se termine par une réflexion philosophique, faut que je calme, je vais perdre mon lectorat si je m’envole ainsi dans les strates intellectuelles)

Voilà, je suis jovial.

C’est vendredi, la semaine prochaine je suis en vacances dans le trou du cul du monde (et c’est peu de le dire), alors je me permet une citation des Babibouchettes (remise au gout du jour pour satisfaire mon lectorat élitiste tout de même).

Alors comme j’ai fini mon boulot important de la journée, je me dis « hop », je vais écrire un petit article dans le blog histoire de, ben histoire d’écrire un article.

Alors j’en suis ou dans ma vie d’autiste?

J’ai des collègues de bureau!

Ouais c’est la première nouvelle! Depuis quelques mois, j’ai 3 nouvelles collégues de bureau. C’est vraiment cool d’avoir enfin des gens à qui parler, des gens qui vous comprennent, qui vous interrompent jamais qui ne se prennent pas la tête et qui ont des plaisirs simple. En plus c’est des femmes! Ouais je sais je suis vernis. Allez comme je suis pas une pute je vous met la photo, il y a pas de raison que je sois le seul à en profiter:

Alors à gauche c’est Cocotte, au milieu Sigourney et à droite Kimberley. Des belles poupoules non?

Je vais souvent leur parler de mes soucis professionnel, elles m’aident bien. Ça me rappelle un peu mes réunions hebdomadaires dans mon ancien boulot, sauf que là des fois elles me donnent des idées.

Think different (comme tout le monde)

Sinon, paf, j’ai sorti la première version MAC beta de mon soft aujourd’hui. Joie. Je vous raconterai un peu tout ça en détail dans un article dédié, mais en gros ça se passe pas si mal et je me réjouis d’avoir le retour des premiers beta testeurs.

Après ces quelques semaines intensives de Pomme-C, Pomme-V je commence à me débrouiller mieux avec un Mac, je dois dire.

Par contre, je suis toujours pas monstre fan du truc, en fait c’est plutot l’inverse: utiliser un Mac ça vous ouvre les yeux sur tous les trucs bien de Windows que vous voyez plus à force d’habitude.

On va dire que c’est un peu comme le mec qui trompe sa femme avec une jeunette: au début c’est tout bien, tout brille, tout ça, et puis après très peu de temps on voit que la petite jeunette et pas si bien que ça et on regrette sa femme qui nous attend à la maison… Enfin vous voyez la parabole 🙂

Hop, hop: c’est l’heure de l’apéral

Allez je vous laisse sur ces réflexions philosophiques (de comptoir, mais philosophique quand même) et je vais prendre l’apéro: il y a pas que le boulot dans la vie.

Banner Effect pre alpha 0.0.0 -- tout pourite

Voilà, après plusieurs semaines à charogner sur ce gros mac de mes BIIIIP de BIIIIIP ( non mais rien que le « Finder », déjà le nom me semble mensonger tellement c’est mal foutu et tellement on trouve rien. Je croyais l’explorateur Windows mal foutu, mais là j’ai trouvé mon champion.), j’ai enfin mon logiciel qui commence à tourner sur Mac!

(pleins de trucs techniques chiants, attention ça commence)

Et le plus excitant dans tout ça (ouais ça m’excite, et ouais je suis pas normal) c’est que ça utilise le même code à 90%… grâce a Mono (C# sur Mac) et en particulier MonoMac.

J’ai eu « juste » à faire un gros wrapper pour l’interface graphique qui appelle Cocoa sur Mac et WinForms sur Windows, et paf, tout le reste identique… Pas d’Objective C de chie ni de XCode de chie (aussi).

C’est rare que je dise du bien de l’Open Source, mais là, et pour l’instant, je suis totalement impressionné par Mono…on verra sur le long terme.

Bref, normallement à la fin de la semaine je devrait avoir un truc largement utilisable et pas trop moche.

Sur ce, bon weekend tout le monde!

Yopla boum!

Me revoilà pour mes aventures au pays de la pomme après un séjour rafraichissant dans la ville de Barcelone.

Je suis super fier de moi, j’ai ma première fenêtre qui fonctionne sur Mac et PC avec le même code!

C'est le début, hein!

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. (Comme l’a si magistralement interprété Sylvia dans « mon village a du talent » (Oui je n’ai plus que la TSR à disposition sur ma TV) ).

Donc voilà, ça avance pas si mal et je crois que je vais réussir à tenir mon planning de 3 mois pour porter la première application, et ça c’est cool.

Sinon, pour les gens qui font du développement et que vous avez envie de revenir, genre, 10 ans en arrière… je vous conseille le Mac, c’est parfait. (langage préhistorique, documentation anémique et communauté dogmatique)

Après, en dehors du coté développement, finalement pas grand chose à dire sur les Macs… Je dois commencer a m’habituer aux icônes qui sautillent comme des connes pour me dire qu’elles sont en train de faire quelque chose… Et puis je l’utilise pour pas grand chose d’autre.

Je pourrais aussi maugréer sur quelques autres trucs pas du tout ergonomique sur Mac (genre pourquoi je peux pas maximiser ET minimiser les fenêtre en utilisant la barre du bas (le dock je crois (enfin le truc avec les machins qui sautent)). Mais je le ferais pas.

Same sheet, different name.

Ouais, c’est surtout ça ma conclusion de mon dépucelage sur Mac: Il y a des trucs bien je dis pas… mais si on regarde le truc avec un peu d’objectivité (ouais je sais… mais sérieux, là je vais tenter d’être objectif (en tout cas le plus possible) ) ben on se rend compte qu’un Mac ça plante autant qu’un PC, qu’il y a des trucs énervants sur les 2 et des trucs bien sur les 2.

Et puis, surtout, on se rend compte que c’est une bataille d’arrière garde dont tout le monde s’en fout. Mac ou PC, tu le démarres, tu lances Firefox pour regarder si il y a des nouvelles vidéos de chats qui font du skateboard, tu check tes mails sur Gmail, et tu télécharges la saison 138 de Madame est servie.

Finalement, ton seul choix c’est d’avoir ou pas des icônes qui te bouffent la moitié du bas de l’écran ou des bouton avec tellement de dégradés et de reflets que tu dois mettre des lunettes à soleil pour checker tes mails (L’objectivité s’est terminée au paragraphe précédent).

Allez, je vous laisse, je dois préparer le poulailler pour l’arrivée de mes poules de luxe!

Prochain objectif de mon petit business: faire une version Mac de mes softs. Alors, pour ce faire j’ai fait l’acquisition d’un Mac Mini (le moins cher, soit 900 boules quand même hein) et je suis en train de tenter de maitriser le machin.

Je vais donc vous raconter mes premiers pas sur le bouzin, et, promis, pas trop de mauvaise foi… en tout cas pas plus qu’un fanboy Apple moyen.

Premier démarrage

Après avoir trouvé le câble adéquat (oui, les câbles c’est sale et pas design alors Apple ne fournit aucun câble avec son Mac mini), je démarre le truc. J’ai une monstrueuse animation 3D qui me dit bonjour en 4000 langues, woot, ça ouvre.

Après une dizaine de minutes et une fois qu’il m’a dit bonjour en Cambodgien du Nord (ok j’exagère (un peu) ), il me demande la langue que je parle, je clique donc Français sur ma souris à un bouton (non je déconne j’ai gardé mon clavier et souris PC, ça marche super bien, regardez la suite…), ensuite quel clavier j’ai, je clique donc sur Suisse Romand… finalement il me demande mon Apple ID ou truc du genre.

Comme j’ai déjà acheté de la musique sur iTunes, j’en ai un, donc je rentre mon adresse email alain…COIN! quoi COIN? (ok les macs font plus COIN en cas d’erreur, mais ça à été vrai longtemps. Quelle idée de faire COIN pour une erreur… bref). Impossible de taper le caractère @ sur un clavier PC.

Pourtant d’après un gars que je connais, spécialiste en mac, il n’y a aucun problème avec les claviers PC.

Je me dis, pas de soucis, allons voir sur les forums, je suis pas le premier à avoir le soucis, ahah!

Là c’était 14h30… à 16h00 j’ai laissé tombé. J’ai tout essayé: impossible de taper ce caractère de chie. Et sur les forums, plein de gens posent la question, mais aucune réponse sensée.

Je passe donc cette étape.

On me demande ensuite mon numéro de téléphone. Facile! Il n’y a aucun caractère spécial là dedans! Je tape donc consciencieusement 0041 24 463 18 63. Sauf que non: ça bloque à 12 caractères et un téléphone international ça en a 13 (en tout cas en Suisse).

Me désarme pas, je tape +41. Sauf qu’il accepte pas le +.

Je rentre donc 123456789, comme j’aurai du le faire d’entrée de jeu afin de passer à l’étape suivante.

Finalement le truc démarre et j’arrive au bureau: joie.

Et là, qu’est-ce qu’il me demande? Hein? D’identifier mon clavier car il le reconnait pas… (Pourtant je t’ai dis que j’avais un clavier Suisse Romand, banane!). Donc j’appuie sur une touche et il me dit que j’ai pas un clavier Japonais, ni Arabe, mais un truc normal (Latin).

Ouais, merci banago les Suisses Romands utilisent peu l’alphabet Japonais.

Donc Apple, vous qui êtes des experts en intuitivité et en design d’interface, pensez à poser les questions sur le clavier _avant_ de faire entrer des données à l’utilisateur et utilisez les informations qu’on vous donne. Merci.

Suite au prochain épisode.

Vais m’arrêter là j’ai du boulot. Dans le prochain épisode on verra comment Apple vous fait passer à la caisse pour développer pour eux et mes premiers pas dans l’interface du Mac.

Mais sinon c’est joli (pas de mauvaise foi on a dit).

J’avais envie de commencer mon article par cette fameuse maxime d’un ami qui m’est cher.

Eh ouais, comme on dit en Français et sans erreur, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles », donc voilà un moment que j’ai pas écris de stupidités dans ce blog.

ça ouvre, hein?

J’ai des excuses, ouais d’abord. Déjà, je me suis mis à écrire un article sur la télévision que je n’arrive pas à terminer et qui, en plus, s’est réduit de moitié à l’issue d’une session intensive que j’ai oublié de sauvegarder (ouais ça arrive même aux meilleurs).

Il va surement apparaitre dans les semaines qui suivent, vous inquiétez pas, mais juste là il fait trop chaud pour analyser un truc comme ça: je préfère largement débiter du texte au kilomètre comme je le fait actuellement (je devrai écrire des Harlequins ou des « Merci Docteur »… qu’est ce que j’aime écrire des trucs banaux (ouais c’est le pluriel de banal, enfin on m’a dit)

Tiens, sauvegardons cette superbe gerbe de texte afin de ne pas la perdre dans les limbes de l’internet cette fois-ci: click, click.

Ou est-ce que j’en étais?

Alors, ouais sinon j’ai eu pas mal de boulot en tous genre, et puis, aussi, ouais même surtout, ces derniers temps j’ai préféré jouer au jeux vidéos pendant mes pauses plutôt qu’écrire ma vie.. qu’est ce que vous voulez je suis un éternel adolescent.

D’ailleurs, encore un exemple du coté cool de bosser chez soi… quand on a envie de se détendre au boulot on a le choix entre le démineur et des jeux Flash débaux (ouais c’est le pluriel de débile, vous saviez pas?) alors qu’à la maison, on peux faire péter des Team Fortress 2 ou des Witchers.

Mais bon là c’est mon dernier jour de boulot de la semaine, j’ai plutôt bien bossé, alors je passe dire un petit bonjour ici.

C’est le printemps.

Ce scoop. Non mais sérieux, c’est le printemps, la nature s’éveille, les oiseaux chantent, et les bêtes me bouffent mes sandales.

Alors pour ceux qui me suivent sur « Face », vous savez déjà, mais j’ai des compléments d’information!

Chipeur, arrête de chiper!

Résumé de l’histoire: J’ai (j’avais) une paire de sandalette que je posais devant la porte vitrée de mon bureau. C’est ces chaussures que j’utilise lorsque je veux aller me prélasser dans ma vaste propriété après avoir accouché d’un bout de code d’une ingéniosité folle (traduire par: lorsque je vais pisser contre un arbre).

(je vie ma vie à 100 à l’heure ouais.)

Donc, je les laissais ces chaussures dehors pour pas salir. Mais voilà, un matin… elles avaient disparu. Après quelques recherches, j’en ai retrouvé une à moitié bouffée, mais pas l’autre.

Comme je suis un malin, et que j’ai 2 paires de sandalettes, j’ai pris l’autre paire que je me suis empressé de laisser dehors le soir venu, m’appuyant sur la célèbre vérité des statistiques dites du « je me met dans ce trou d’obus, il en retombera pas un au même endroit. Aïe. ».

Donc voilà, le lendemain matin… il n’y avais plus qu’une seule chaussure, évidemment, la bête m’a laissé les 2 pieds droits.

Je pensais à un sanglier ou un truc du genre, mais il s’avère que c’est sans doute un renard selon mes dernières informations, car les renard adorent mâchouiller le cuir.

Voilà. Comme quoi, bosser dans son garage c’est l’aventure, un peu!

Le retour à la terre, étape 12

En parlant de renards, donc, d’ici peu ils auront autre chose que du vieux cuir qui sent des pieds à se mettre sous la dent: Des poupoules!

Ouais, on est en train de fignoler le poulailler et on devrait avoir 3 belles poulettes d’ici quelques semaines.

L’histoire maintenant c’est de trouver des noms. J’hésite entre des noms bien geeks (et là je pense très fort à un chat qui s’appelle « Pixel ») ou des trucs plus communs. Si vous avez des propositions n’hésitez pas à me les proposer. Si un nom est adopté le gagnant repartira avec une paire de sandalette quasi neuve pour pieds droits.

En tout cas, le jour ou on prend un coq, c’est sûr, il s’appellera « John Wayne ».

Pour finir, quelques conseils jardinages

Niveau jardin ça commence à donner quelque chose. Il faut dire que faire un jardin c’est un peu une école de la vie… chaque année tu fais des progrès, en général ça donne ça:

Année 1

• Description: « Chérie on va faire un jardin, c’est bio, halte à la société de consommation, on va le faire bio-dynamique, j’ai lu dans un livre que les mauvaises herbes ça fortifie les légumes »
• Légume plantés: Panais, Carottes violettes, légumes oubliés, variétés ancestrales.
• Mise en place: Terre non tournée pour préserver l’éco-système. Arrosage au bon vouloir de la nature, mauvaise herbes luxuriantes.
• Récolte: une demi-courgette que les limaces n’ont pu finir avant de mourir d’indigestion.
• Bilan: « c’est pas comme dans mon livre. »

Année 2

• Description: « Cette année on va faire 2 fois plus gros et gronder les limaces si elles reviennent, voir mettre de la cendre si on est vraiment en colère. »
• Légume plantés: Courgettes, Carottes oranges bio, épinards, légumes oubliés.
• Mise en place: Terre vaguement tournée, parcelle désherbée initialement.
• Récolte: 180 courgettes de 10 kilos chacune. Rien d’autre.
• Bilan: Plus aucun ami n’ose passer à la maison de peur de recevoir une courgette.

Année 3

• Description: « Bon, c’est bien joli ces légumes oubliés, mais il y a surement une raison pour laquelle ils ont été oubliés, on va faire classique. »
• Légume plantés: Courgettes (mais moins), Carottes, tomates, haricots, fraises, pommes de terre, salades.
• Mise en place: Terre complétement tournée, parcelle désherbée initialement ET entretenue.
• Récolte:Courgettes à moitié mangées, Carottes à moitié mangées, tomates à moitié mangées, haricots à moitié mangés,fraises à moitié mangées, pommes de terre à moitié mangées, salades à moitié mangées.
• Bilan: « En tout cas on peut dire que c’est bio ».

Année 4

• Description: « Commence à me faire chier ces limaces. »
• Légume plantés: Courgettes aux hormones, Carottes©®™ by Monsanto, tomates « Limaces-Stop », haricots croisés avec des plantes carnivores, fraises OGM, pommes de terre multi-résistantes, salades blindées.
• Mise en place: Terre complétement tournée, parcelle désherbée, mise en place d’un mur anti-limaces (avec miradors optionnels), sceaux de bière au 4 coins, 3 lignes de protection de granulé bleu anti-limace. Filets anti-oiseaux. Traitements réguliers anti-pucerons, anti-chenilles, anti-champignons.
• Récolte: Courgettes, carottes, tomates, haricots, fraises, pommes de terre, salades.
• Bilan: « ça fait quand même plaisir de manger des bons légumes du jardin, ces pauvres en ville qui doivent manger des légumes aux insecticides, je les plains. »

Nous on en est quasiment à l’année 4 là! 🙂 Allez bon weekend tout le monde.

Note: Suite à des récriminations de mon employée de jardin, je précise que la description ci-dessus ne correspond pas à notre jardin: c’est un exemple général. Nous on a des semences bio et régionales et on traite pas (mais par contre les barrières anti-limace, ça on a). Voilà, la vérité est rétablie, l’incident est clos (j’espère 🙂 )

Bonjour les amis.

Ça fait un moment que ça me démange de parler d’un sujet d’actualité (un indice: ça parle de millisievert et de fusion), jusque là je me retenais, me disant que c’était pas forcément utile de ressasser cette affaire, mais là, paf ce matin je tombe sur un article du journal 24 Heures, nommé: Japon: Tepco rejette en mer son eau radioactive et plonge à la Bourse.

Alors bon, c’est pas que l’article est tellement mauvais, ou quoi que ce soit… c’est juste un concentré de tout ce qui me révolte depuis plusieurs semaines. On va dire qu’il prend pour les autres.

Déjà, je sais pas si vous avez remarqué, mais les articles sur Fuckushima on tendance à s’espacer et à se retrouver en page 12 entre la rubrique chien écrasé et l’annonce de la fête de la courge de Cossonay. C’est quand même intéressant de voir qu’aux premiers jours, on avait des articles mis à jour à la minute près, et au fur et à mesure, d’autres sujet d’importance tels que Le café Romand souffle ses 60 bougies ou que Robert Plant et Jamel Debbouze de retour à Paléo (j’ai rien contre le 24 Heures, hein, en fait je l’aime plutôt bien ce journal, mais, du coup, c’est le seul que je lis) ont pris la une.

Mais fondamentalement, qu’est ce qui a changé à Fuckushima? Est-ce que tout est rentré dans l’ordre et que tout est réparé? Eh ben non, ils sont toujours dans une merde noire là bas, et ils ont juste aucune idée comment s’en sortir… C’est juste que, je sais pas, les gens se lassent. On leur parle de catastrophe majeure, on leur parle de pollution pour des centaines ou des milliers d’années (autant dire éternelle) et cela à l’échelle mondiale, et les gens se lassent. J’ai envie de vomir.

Je sais pas qui me dégoute le plus entre le lobby du nucléaire qui manipule l’information (comme par hasard on apprend que Tepco n’était pas sérieux et qu’ils ont falsifiés plein de trucs. Je voudrai dissocier le nucléaire en général de Tepco que je m’y prendrai pas autrement) et tous les espèces de moutons bêlants que forme le reste de la population. On vaux pas mieux qu’eux.

C’est comme le nuage radioactif… Quand il est arrivé en Suisse, alors on a envoyé des avions pour prendre des mesures, il y a pleins de gens qui ont pris des comprimés d’iode et, et… et puis quelques jours on passé et on a été soulagé de savoir que les avions n’ont pas mesurés de taux alarmant: Circulez il n’y a rien à voir.

Mais, vous savez quoi? l’air que vous respirez juste là maintenant, il contient des petits souvenirs du japon. La centrale a pas arrêté de fumer, et elle continue à arroser la planète, dans une putain d’indifférence générale. Et plus personne ne mesure rien.

En même temps, à quoi bon mesurer? on contrôle rien. Il n’y a aucune technologie pour contrôler cette merde.

Mais revenons à l’article.

Donc, dans cet article – qui caractérise tellement bien l’espèce de déchéance de notre société actuelle – on nous dit

Alors, déjà…première chose.. ça m’étonne qu’on parle de tonnes d’eau. Si je veux adopter le style de communication usuel je devrait parler de 0.0115 GigaKilos d’eau, ça passe mieux que 11’500’000 kilos tout à coup. Ils font presque preuve d’honnêteté là. étrange.

Mais on rattrape le coup en nous disant qu’elle est faiblement radiocative est qu’il n’y a aucun risque, c’est tout juste si c’est pas conseillé d’en boire un verre chaque matin.

D’ailleurs elle est tellement bonne qu’ils ont interdit la pêche dans un rayon de 20km et qu’elle est juste 100x plus radioactive que le seuil autorisé (et c’est une mesure faite par Tepco: autant dire d’une fiabilité à toute épreuve).

C’est marrant: c’est 100x plus haut que la limite légale, mais il n’y a aucun risque. Forcément. Les limites légales, c’est juste pris comme ça au pif, mais ça veut rien dire: laissons faire les professionnels.

ça me fait penser à la nouvelle d’il y a quelques semaines, vous savez quand ils ont trouvé des traces de plutonium dans le sol. Ils nous annoncent comme ça « cash » qu’ils pensent que 2 des 5 échantillons pourraient « avoir un lien avec la centrale ».

Sérieux? C’est Sherlock Holmes qui a bossé sur l’enquête? J’étais sûr qu’un plaisantin avait enfoui 3 cailloux de plutonium pour déconner.

Bref.

Ensuite, on apprend plus loin que:

Ah ben ouais, c’est quand même pas parce qu’ils ont réglé le problème, c’est juste pour la remplacer par de l’eau hautement radioactive. Et ils vont en faire quoi après de cette eau hautement radioactive? Je suis prêt à parier que d’ici quelques jours elle deviendra, par magie, faiblement radioactive et sans aucun risque.

Continuons notre analyse de texte. Et on arrive au morceau de choix:

Et là ça me fait penser à un film que j’avait vu enfant ou c’était la fin du monde et un homme ramassait les dollars qui trainaient par terre au lieu de profiter des derniers instants. Ca m’avait semblé tellement impossible et surréaliste que ça m’avait fait sourire. Mais, aujourd’hui, quand je vois ce qui se passe, j’ai un doute: Je crois bien que ça finira comme ça.

Est-ce que le sujet de l’article parle des conséquences de la catastrophe? (d’ailleurs selon les médias ce n’est pas encore une catastrophe – il faudra qu’on m’explique ce que c’est une catastrophe alors), est-ce que l’article parle des pécheurs qui ne vont plus pouvoir pécher pour, heu, probablement _toujours_. Non. Il parle des actions qui dévissent. Moi c’est des têtes que j’ai envie de dévisser et de chier dans leurs cous à ces investisseurs.

T’es qu’un sale Gauchiste, on a besoin du nucléaire (pour charger mon iPod la nuit)

Alors, ouais, on va me dire, t’es qu’un sale idéaliste et on a besoin du nucléaire « si on veux garder notre mode de vie ». C’est ce qu’on lit partout.

D’ailleurs le lobby du nucléaire est à fond là.. à nous parler de hausses des prix si on avait le toupet de toucher à leurs jouets. A vomir je vous dit.

Ca me désole de voir qu’on va droit dans le mur et qu’on accélére juste de plus en plus. Est-ce que garder notre mode de vie, c’est à dire:

• Illuminer les vitrines toute la nuit
• Laisser allumer les ordinateurs nuit et jour
• Avoir des climatisations partout
• Avoir des chauffages de terrasses
• …

Est-ce que toutes ces futilités c’est plus important que risquer le pire? Est-ce vraiment impossible de se remettre en question? Est-ce que ceci à une importance face à des taux de malformations alarmants chez les enfants (Tchernobyl). Est-ce vraiment nécessaire de risquer d’irradier pendant plusieurs centaines d’années un continent entier pour cela (24000 ans la demi vie du bloc de 100kg qui est dans le sarcophage de Tchernobyl – sarcophage en train de s’écrouler, soit dit en passant)? A Tchernobyl on a frollé (source Wikipedia, ça vaut ce que ça vaut, mais par rapport à Tepco&co on doit pas être trop faux):

Sur ce, je vous laisse: je vais travailler au jardin pendant qu’il est cultivable.

C’était il y a un peu plus d’une année (l’article a prit du retard…): le vigile refermait la porte de la prison mon employeur derrière moi et je me retrouvais seul dans la rue à me demander si c’était vraiment une bonne idée, mon truc là.

Parce que, c’est facile de fanfaronner envers ses collègues et amis et de les traiter de moutons du capitalisme et de bête à tondre (en tout cas pour moi c’est super facile: j’adore dire du mal des gens)… Mais je sais très bien qu’a leur machine à café, désormais orpheline d’un de ses plus grand adepte, ils émettaient des doutes sur mes chances de succès ou même de survie… Je leurs en veux pas tellement de toute façon, même moi je me demandais bien à quoi je ressemblerai une année plus tard (eh oui, derrière ma façade d’Homme (avec un grand H), le doute, quelquefois, s’insinue).

J’avais plusieurs hypothèses en fait:

• Devenir une sorte d’ermite qui ne s’habille plus, ne veut plus voir personne, ne supporte plus la lumière et perd petit à petit son Français tout en améliorant son langage c# ou son ActionScript. Perdre toute notion d’hygiène corporelle jusqu’à ne plus voir aucun intérêt à se coiffer ou se laver les dents.
• Finir en dépression aiguë, à me demander pourquoi j’avais saboté ma carrière de jeune poulain dynamique (ouais bon, c’est le coté fiction de ce blog) pour finir au fond d’un garage à faire des programmes inutiles, dont personne ne veut pour gagner 3 francs 6 sous à la fin du mois.
• Finir divorcé, car me supporter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, c’est du costaud. (Syndrome: « Salut chérie, c’est moi! », « Ouais, sérieux? T’es TOUJOURS là, je peux plus voir ta face de paon! »)
• Me faire racheter par Google ou Microsoft et (surtout) me faire interviewer par Darius Rochebin et, ainsi, devenir un people Romand qui passe son temps à figurer dans l’illustré ou à se faire inviter à des bouffes (Syndrome: Dano Halsall, Lolita Morena ou Stéphane Lambiel)

Dans les faits, et ça dépend comment on regarde, il y a eu un peu de tout, et, en même temps rien de tout ça (en tout cas en ce qui concerne le rachat).

Il y a eu évidemment des adaptations à faire à ce nouveau rythme de vie, mais finalement, pas beaucoup plus que lorsqu’on change de boulot de manière « normale ».

Donc ouais, une année, woo putain… d’un coté il me semble que j’ai commencé hier à monter mon bureau et de l’autre j’ai l’impression d’avoir fait ça toute ma vie.

Ca me semble plutôt bon signe, en tout cas.

Ce qui est sûr, c’est que la vie d’indépendant, quand on y goute, ben, c’est cool… Et je me vois mal retravailler pour quelque entreprise que ce soit… surtout quand on voit tout ce qu’y se passe dans le monde (sushis nucléaires, massacres pétroliers, ou simplement le péril jaune de la délocalisation (spéciale dédicace au dernier apéro avec mes ex-collègues!) ) ben ça me donne envie de rester dans mon garage et de ne pas participer ni cautionner tout ce monde pourri qui tourne autour de nous.

Enfin bref, pour ce premier anniversaire, je veux pas vous saouler avec mes estimations de ventes ou mes soucis de mini-chef de mini-entreprise… Globalement ça roule pas sur l’or, mais ça roule…

C’est un peu le moment critique ou le compte en banque à fondu comme neige au soleil (mais du bon soleil déjà) et ou les rentrées suffisent à le maintenir à flot sans pour autant rembourrer le matelas… Donc si tout continue comme ça, tout va bien, mais si mes ventes s’écroulent, qu’on plie les 2 voitures, et que les enfants veulent des poneys pour leur anniversaire on va être mal.

Bref, jusqu’ici tout va bien, pour paraphraser un grand film.

1er anniversaire de ce blog!

Ben ouais, parallèlement à mon changement de vie, ça fait une année que j’ai ouvert ce blog!

Et c’est une petite victoire en soi, car je ne pensais vraiment pas que j’arriverai à tenir un blog et, surtout, à l’alimenter régulièrement.

J’ai crée ce blog pour lutter contre ma peur panique de me désocialiser complétement tout en me disant que j’arriverai pas à trouver des sujets pour l’alimenter bien longtemps.

Ben au final, je sais pas pour vous, mais de mon coté je me rend compte que j’ai plaisir à raconter mes anecdotes et mes textes et que j’ai toujours des idées de trucs à raconter.

Comme quoi, j’aime pas que raconter des conneries, mais j’aime aussi bien les écrire. Je trouve qu’on est tellement devenus (tous hein, je fais pas exception) des consommateurs décérébrés – ouais je suis un peu déprimé (comme beaucoup) par le monde en ce moment… non mais sérieux, le soucis actuel des gens avec les catastrophes au Japon c’est que la production de l’iPad 2 est menacée… Non mais sérieux? Merde je pourrais pas voir la vidéo du chat qui fait du breakdance sur mon canapé tout en mettant à jour mon status Facebook (« trop lol, faut que vous voyiez ça: chat-de-merde-qui-danse-sur-youtube »).

Enfin, j’en étais ou? à ouais on est tous décérébrés et on est que des consommateurs passifs de la vie, et des fois, j’ai l’impression de créer vaguement un peu de contenu, vaguement sympa dans cet Internet qui devient de plus en plus mercantile et inintéressant.

Donc voilà, après quelques tâtonnements pour trouver mon style d’écriture et de thèmes, je suis maintenant à l’aise avec ce blog et avec les thèmes abordés (moi, mes considérations sur le monde, vous êtes tous des merdes – Finalement c’était tellement évident cette thématique! 🙂 ).

Donc, plein de bonnes choses au programme de ce blog, vais surement vous parler de ce que je pense de la télé actuelle très prochainement, et j’ai quelques idées de trucs marrant en stock aussi.

Préambule

Tout ce qui suit est parfaitement réel, même pas exagéré pour user de mes ressorts comiques habituels (boarf un peu mais pas des masses, promis). Les dates sont un peu fantaisistes, mais pas trop. C’est pour protéger les gentils mercredi par rapport à ces gros salauds de mardi.

De plus, bien que cette chronique contienne des détails relatifs à l’informatique, elle reste divertissante pour les lecteurs peu disposés envers la chose intellectuelle, et/ou les femmes (oui car des femmes me lisent. Enfin « me lisaient » devrais-je dire après ma phrase précédente).

Tout commence par un bête laptop

Photo non contractuelle

L’objet de cette chronique est un laptop Dell que j’avais acheté pour travailler dans le train à mes conneries informatiques. Étant donné que ces conneries informatiques n’étaient pas autant des conneries que ça, et que, par ailleurs,  j’avais une envie de suicide professionnel, je n’en ai plus besoin maintenant, car je travaille à la maison (voir les épisodes précédents de ce Blog).

Nous avons donc décidé de l’utiliser pour remplacer l’ordinateur de ma femme qui a décidé un beau jour de cet été d’en finir avec sa morne vie dédiée aux sites sur le jardinage, à faire les courses sur LeShop et a d’ennuyeuses sessions Word et de se court-circuiter l’alimentation (on peut le comprendre).

Donc, jusqu’ici tout vas bien, les oiseaux chantent, les renards glapissent, et les colibris zinzinulent*.Le bureau a plus de place libre, l’ordinateur ne fait pas de bruit, et tout le monde est content.

Mais déjà, au loin, les nuages de la poisse s’accumulent, et le sombre destin marqué par le fer rouge de la loose est en marche…

( * et je vous parle même pas du pipit farlouse qui turlute. )

Le mal est entré

17 novembre 2010

Ma femme me rapporte en ces mots choisis: « ça rame ton machin » que mon ordinateur essuie quelques ralentissements. Après quelques tests, il s’avère, et ben il s’avère que ce machin rame quoi.

Je regarde les choses de base, mais rien de spécial. Alors comme tout homme moyen je conclus par un « boarf, ça va passer ».

Sauf que, évidemment, ça passe pas. L’ordinateur fonctionne, mais semble être tout le temps embourbé dans une mélasse gluante et il semble que chaque mouvement lui coûte (d’ailleurs je fais souvent des rêves comme ça, mais je m’égare).

Impossible de faire le moindre jeu ou animation en Flash, il faut attendre des plombes avant que les programmes se lancent… Et même lorsqu’on tape du texte (a 2 doigts, ouais je tape a 2 doigts et alors?) l’ordinateur n’arrive pas a suivre.

23 novembre 2010

Je décide de prendre le problème à bras le corps, surtout que je me méfie d’un virus ou d’un truc pas cool, vu qu’apparemment ça arrive pas qu’aux autres.

Donc je passe mon ordinateur a tout une batterie d’anti-virus et d’anti-malware. Il faut savoir que ce genre de test ça dure, genre 3-4 heures, surtout avec cette bouse d’ordinateur donc je passe mon après-midi là dessus.

Résultat: que dalle, tout vas bien, pas de virus, pas de machins pas cool, mais ça rame toujours.

24 novembre 2010

Je passe mon après-midi sur des forums en tout genre pour voir si je trouve des gens ayant le même problème et si il y a des solutions… malheureusement, a part m’entendre dire que j’ai qu’a changer d’ordinateur, pas grand chose de constructif et efficace.

Prend ton mal en douceur

30 novembre 2010

La queue entre les jambes, je me résout a tenter de formater le disque et a tout ré-installer. Et je peux vous dire que ça me coûte. Vous vous rendez même pas compte comme j’aime pas faire ça, installer des ordinateurs.

Parce que comme je suis ingénieur-en-informatique-prout-prout, on me demande tout le temps de faire ça: s’occuper des ordinateurs. Vazy que le voisin a un problème avec son Windows, vazy que tel ou tel personne n’arrive pas à lire des documents PDF…gnagnagna. C’EST PAS MON BOULOT! On demande pas a un chirurgien de la main de faire une manucure? ben c’est la même chose (a peu de choses prêt, je me la pète peut-être, mais zut à la fin.)

Bon remarquez c’est pas pire que quand j’étais électronicien ou on me demandait de réparer toutes les télés ou autres appareils électroniques avec un taux de succès de 0% a ce jour (mais plein de pièces de rechange du coup).

Enfin, bref, je m’astreint a cette tache et je ressort mes DVD de Vista et je commence mon installation de Windows…

Il sait m’abandonner

La vie est belle

Donc voilà tout bien, Vista s’installe, les documents importants sont de retour, je passe un peu de temps à configurer les mails et tout ce petit chenit, tout roule, et au final je suis content de ma décision.

A ce moment là de l’histoire je pense que le ciel commence à se dégager de tous ces petits nuages de la loose qui me regardent en rigolant comme des blaireaux.

Que nenni.

Ce n’est (malheureusement) que le début de l’histoire.

Me ramener près de lui

Évidemment, comme j’ai réinstallé Vista depuis le DVD, Windows me presse de le mettre à jour au plus vite pour qu’il puisse servir son bon maître du mieux qu’il peut.

Il m’indique qu’il a quelque chose comme 70 mises à jour à faire, je lui dis donc « Ok vas-y mon gros moi je vais me ballader dans la forêt ».

Ainsi, croyais-je, que les petits 0 et les petits 1 étaient en train de se mettre bien en place lors de ma promenade sylvestre.

que nenni (bis).

Lors de mon retour, je vois que le laptop ne démarre plus et plante lamentablement. L’angoisse m’étreint.

Je refait donc toute la procédure, puis, méfiant, je n’installe que quelques mises-à-jour importantes: tout roule.

Seulement, il faut que je fasse toutes les mises à jour, car un ordinateur pas à jour c’est pas top au niveau sécurité… Donc j’y vais, une par une, en priant à chaque fois… jusqu’à la mise à jour fatidique qui refait planter mon ordinateur comme une merde: je vais me coucher.

Je ne veux pas rester sage

12 décembre 2010

Décidé à régler ce problème, je m’y attaque de bonheur le matin en exécutant ce qui est devenu ma routine: formatage, installation, mise à jour. Sauf que là, je ne met pas la mise à jour fatale (qui, fort heureusement, n’est pas indispensable).

Tout roule enfin! ça plante pas et l’ordi est re-installé. Youpie-Banane que je me dit. J’annonce la bonne nouvelle à ma chère femme et je m’endors du sommeil du juste, un sommeil empli de petits 0 et de petits 1 qui se tiennent droits et en ligne.

I’m a loser baby, so why don’t you kill me?

(Ouais, je sais, mais à ma décharge, il n’y a pas beaucoup de phrases différentes dans cette chanson de Dolly)

Mais voilà, après quelques jours d’utilisation, le constat est effrayant: ça rame toujours la même chose malgré ma réinstallation complète.

Je me dit alors que si ce n’est pas un problème logiciel, c’est peut-être un problème matériel? Je passe à nouveau ma journée a passer des tests de mémoire, test de disques et tutti frutti.

Évidemment, tout est parfait, aucun problèmes.

Je commence donc à regarder un peu les processus qui font que le processeur est toujours chargé à 100%… Visiblement il y a pleins de trucs qui font pleins de bidules et je commence à regarder ce qui pourrait clocher…

14 janvier 2011

Après quelques temps d’enquête, je m’aperçoit que les mises à jour Windows, ainsi que le service de backup sur Internet occupent pas mal de temps processeur. Ni une, ni deux, (nichon, ohohoh) je farfouille sur le web pour améliorer tout ça… Je désactive pleins de machins qu’on me dit de désactiver, et je change plein de trucs que Naruto96 et MastaOFoRdInaTeUr (des spécialistes en tout sur le tas rencontrés sur des forums) me disent de changer… au final ça ne prend plus trop de processeur et je suis relativement fier de moi.

Problème, ça se traine toujours.

23 janvier 2011

Un peu désespéré, j’analyse encore l’ordinateur pour essayer de trouver quand même ce qui cloche (et de pas non plus avoir l’air trop con par rapport à ma femme qui voit encore en moi un ingénieur brillant). Après une soirée de recherche je m’aperçoit d’un nouveau truc: le disque dur est toujours en activité et l’utilisation du disque est toujours à 100%. Eureka que je me dit, j’ai enfin trouvé le problème.

Le problème, maintenant c’est de savoir ce qui utilise ce disque… j’analyse, je vais revoir mon vieil ami MastaOFoRdInAteUr et après moultes essais je me rend compte que c’est le service de protection du système Windows (le truc qui permet de faire des points de sauvegarde si on a fait une connerie) qui semble déconner. Ni une, ni deux, (nibard! PTDR LOL MDR.. mmh désolé j’ai besoin de décompresser) je le désactive (on s’en fout ça sert à rien, un service de protection du système!)… Et Hop, il y a plus d’épongeuuuh (non mais sérieux, vous vous souvenez de cette pub?).

Donc là c’est génial, le disque dur s’arrête, plus rien n’occupe le processeur, et tout est génial: il fait beau, la vie me sourit, je suis un dieu. J’éteins donc l’ordinateur, heureux d’avoir une fois de plus montré la supériorité de l’homme sur la machine.

Seulement voilà: je suis pas un dieu

Eh ben non… Au bout de quelques jours d’utilisation je me rend malheureusement compte, que, ouais, c’est mieux mais c’est pas top: la mélasse est toujours là.

Donc, a ce moment précis, j’ai même hésité a foutre le laptop par la fenêtre et m’acheter un Mac, pour vous dire mon état de détresse avancé. Mais je me suis repris: mon égo en avait pris un coup, mais tout de même si cet ordinateur veux jouer au plus con avec moi: il est pas sûr de gagner.

J’ai de nouveau analysé comme un grand cet ordinateur, et au bout d’un moment, je me suis rendu compte que l’indice de performance Vista de mon processeur était de 2.3, ce qui correspond, grosso-merdo à un ordinateur du siècle passé.

Je télécharge donc un outil pour analyser le processeur et je me rend compte avec effarement que mon processeur fonctionne 4 fois moins vite que prévu. Cette fois il semble que j’ai mis le doigt sur le problème.

Mais voilà, vous savez vous comment on change la vitesse d’un processeur? ben moi non plus… Alors j’ai essayé pleins de trucs, j’ai téléchargé pleins d’autres trucs très zarbi… mais que dalle, impossible de changer cette vitesse processeur.

Rassurez vous, on arrive à l’épilogue

Alléluia, Hosanna

Alors la semaine passée, alors que je cherchais encore une fois une solution à mon problème (car il faut savoir que sur l’Internet mondial du monde entier, personne, mais vraiment personne n’avait jamais eu le même genre de problème), je vois un message qui parle du réglage de performance des ordinateurs portables (en gros il ne fonctionnent pas à plein régime lorsqu’ils sont sur la batterie et qu’on a pas besoin de toute la puissance)… Je sens bien que ça a peut-être un rapport avec mon problème, mais mon ordinateur est relié a l’alimentation, et réglé sur performance maximum, et, qui plus est, fonctionne bien plus lentement qu’il ne devrait fonctionner, même sur la batterie en faisant rien.

Et là, touché par la grâce divine (qui devait en avoir assez de se foutre de ma gueule, probablement), je vais faire le geste qui va tout résoudre: je prend la fiche d’alimentation et je m’aperçoit qu’elle est connectée mais pas à fond dans la prise et de ma main (divine toujours) je la met « comme il faut » dedans.

La suite vous la connaissez: mon ordinateur, instantanément s’est mis à fonctionner comme une bombe.

Le voici, le voilà: l’épilogue

Alors venez pas me demander pourquoi la prise mal enfoncée faisait fonctionner l’ordinateur 4x plus lentement alors qu’il était correctement alimenté et toutes les icônes me disait que tout vas bien de ce coté, je veux même pas le savoir.

J’aimerai bien trouver une morale à cette affaire… genre mieux vaut vérifier la fiche d’alimentation avant de bidouiller pendant 4 mois un ordinateur, mais juste là je vois pas.

Je devrait demander des dommages et intérêt à Dell pour tort moral et affaiblissement de mon égo je crois.

En fait, j’espère juste que si quelqu’un sur Terre est aussi stupide que moi, il tombe sur cet article afin qu’il ne sache qu’il n’est pas seul et que d’autres sont dans son cas.

Donc voilà, je tape ce texte sur ce fabuleux laptop qui m’a permis au moins de vous divertir un moment et à moi de m’occuper en cette morne soirée.

Je vais me coucher. Et j’espère que demain, mon ordinateur fonctionnera toujours aussi rapidement (j’ai appris à me méfier).