Alain Bocherens

La classe Américaine

Chose promise, chose promise (comme on dit).

Attention ! cette phloto n'est pas une phloto sur le cyclimse. Merci de votre compréhension

Tel George Abitbol, on peut dire que j’ai la classe.

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Rien de spécial…

Ouais rien de bien spécial à raconter… j’ai plein de sujet « sérieux » en tête, dont je vais sans doute vous faire part d’ici quelques temps sur ce blog…  Mais là c’est vendredi après-midi, et comme on dit chez mon ancien employeur: « il faut jamais rien commencer le vendredi après-midi » (ouais il y avait de la sagesse là bas).

Alors bon, je prend ma tasse de café virtuelle et je vais à ma machine à café virtuelle pour voir si des collègues virtuels sont à disposition pour glander un moment (virtuellement bien sûr!).

Ça parait triste ma vie, hein comme ça? mais non pas vraiment, c’est pour faire genre… Je suis bien là… j’ai bien bossé cette semaine, les affaires vont pas mal, j’ai le soleil qui rentre par la fenêtre, je vois la forêt, je vois les oiseaux manger dans leur petite mangeoire, la neige fond tranquillement, il y a un ours qui arr… (nan je déconne) et j’écoute de la musique vraiment chouette qui me met vraiment de bonne humeur.

Tiens, d’ailleurs je vais vous parler de ça tiens.

Ouais, alors je sais, « des gens » vont dire que j’ai des goûts de chiottes en matière de musique et que j’aime la musique d’ascenseur. Mais je m’en fout, na. Si mes conseils peuvent faire plaisir à 1 seule personne, je suis content. Et les autres allez bruler dans l’enfer du Grunge-Metal ou chez Lady Gaga.

J’écoute en ce moment 2 mixes de Mr Scruff. C’est pas des mixes très communs, d’ailleurs ils durent 4h40 et 6h34, donc faut avoir du temps (mais j’en ai ça tombe bien)… et d’ailleurs c’est pas vraiment des mixes, c’est plutôt un peu tout et n’importe quoi… ça passe du vieux Jazz à du Reggae, du Dub, de la chanson, de l’électro… bref c’est très éclectique (j’aime mieux l’écrire que le dire ce mot là) mais toujours très très bien choisi (et c’est pas des trucs qu’on entend tous les jours)… Honnêtement si vous en avez marre de Couleur3 et d’écouter 4000 fois le même repérage en une journée, checkez ces mixes: moi ça m’a collé un sourire béat toute la journée (c’est l’inconvénient, le sourire béat).

Donc si vous êtes LA personne qui va écouter mon conseil, voici les liens pour ces 2 mixes:

http://soundcloud.com/mr-scruff/bigchill2010teatentsundaypart1

http://soundcloud.com/mr-scruff/bigchill2010teatentsundaypart2

D’ailleurs le gars Scruff, c’est le genre de gars que j’aime bien: il fait de la musique, il fait aussi du dessin, et finalement il a aussi une compagnie de thé parce qu’il aime bien le thé. Moi j’aime bien ces gens qui ont pas de plan de carrière et qui font un truc, pas parce que le thé c’est tendance ou que la marge bénéficiaire est plus grande que celle du cacao, non, juste parce que le gars, ben, ce qu’il aime c’est le thé.

Ca doit être mon coté Forest Gump.

En fait, les mixes cités plus haut ont été enregistré alors qu’il avait monté une « tea tent » à un festival, une initiative aussi sympa qu’originale.

Ses petites BD sont marrantes aussi, enfin moi j’aime bien.. c’est sûr que si vous aimez le Grunge-Metal, Lady Gaga ET Mickey, on va pas être copain.

Allez faut que j’y aille

C’est pas tout ça de trainer à la machine à café, mais le week-end arrive et je veux pas m’éterniser au bureau (c’est quand même 15h07!)

Bon week-end, tout le monde et a bientôt pour la suite de mes aventures palpitantes:

A paraitre bientôt:

  • Alain tronçonne des arbres
  • Alain met un nœud Papillon.
  • Alain fait des terrasses dans son talus.
  • Alain écrit quelque chose d’intéressant dans son blog (fin 2012)
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Message du Président

En tant que chef d’entreprise, ehhh ouais, j’ai le droit de faire un message du président de fin d’année.

Vous savez le message qui remotive toute l’assemblée, style:

« je tiens à vous remercier d’avoir sacrifié votre vie privée, de ne pas avoir vu vos enfants grandir, d’avoir divorcé et d’avoir adopté un ulcère dans votre estomac cette année, je suis conscient des efforts que vous avez fournit pour notre nouveau produit AspiroMagic-3000 »

(applaudissements mous du conseil d’administration)

« Mais ne vous reposez pas sur vos lauriers: l’année prochaine est une année challenging avec notre nouvel aspirateur AspiroMagic-3100 qui révolutionnera le monde de la ménagère d’intérieur. »

(Là normalement, vous devriez être gonflés à bloc pour tout donner l’année prochaine… ou alors, l’autre possibilité, c’est de faire un grand facepalm et d’essayer d’ingérer le plus de rouge bas de gamme avant la fermeture (c’est toujours ça de pris) )

Bon, je suis pas très sympa, car les soupers de fin d’année de mon ex-employeur étaient plutôt bien achalandés niveau rouge (mais les discours du président bien plus pitoyable, croyez-moi)

D’ailleurs, niveau souper de fin d’année, ça va être moins jojo de mon coté: Je crois que je vais inviter les conjoint(e)s, sinon je risque quand même de me faire chier (pas que je suis de mauvaise compagnie, mais je connais tous mes gags). Mais au moins on parlera pas boulot et je serais pas assis à coté de Nean-Joël de la compatibilité* toute la soirée.

*nom d’emprunt.

Bon après cette introduction délicate, on va quand même faire un petit bilan de cette (presque) première année d’indépendance…

Liberté, j’écris ton nom

(ça pète hein, c’est un poème de Paul Eluard (1942). C’est cool Google, on peut être cultivé en 2 clics.)

Alors voilà, depuis maintenant 10 mois je suis indépendant et je bosse dans mon garage (d’ailleurs là, il neige à bloc, je suis bien content de n’avoir à descendre qu’un escalier pour bosser), et honnêtement, c’est juste le pire bonheur (j’essaie de rajeunir mon lectorat).

Ça apporte tellement de flexibilité dans la vie de tous les jours et un confort tel, c’est juste hallucinant. Niveau motivation, pour l’instant je suis toujours à bloc (malgré un petit coup de mou à l’automne).

Donc, travailleurs de tous pays, arrêtez de croire aux mensonges du patronat: la vie en entreprise n’est pas la seule voie! La vie en garage c’est chouette aussi! (il doit y avoir une possibilité de faire un jeu de mot avec « voie de garage », là, faut que je téléphone à Jean Roucas)

Donc, point de vue humain c’est tout bénef: je vois moins de gens au travail, forcément, mais je vois beaucoup plus de gens dans mon entourage proche, et ceux là, l’avantage, c’est que je les ai choisis.

Sur le pain blanc des journées, j’écris ton nom

Niveau pain blanc de mes journée, donc, ça se passe pas mal. En gros, depuis le mois passé, je suis arrivé à mon point de rentabilité ( ce qui signifie que je gagne assez pour ne plus ponctionner mon compte d’épargne tous les mois, mais ça ne signifie pas que je gagne le même salaire immérité et scandaleusement élevé de mon précédent employeur).

Donc ça, c’est fait. De plus les courbes vont plutôt dans le bon sens, je suis assez confiant pour le futur proche. Voici la courbe de mes bénéfices par mois (ouais j’ai pas mis l’échelle mais c’est pas des millions de dollars rassurez vous 🙂 )

bénéfice au fil des mois

bénéfice au fil des mois

Donc, comme on peut le voir, le fait de travailler à 100% sur mes projets m’a permis de développer mon business de manière très correcte. La sortie de la version Professionnelle de Slide Effect a aussi été un grand succès au niveau des ventes.

La sortie de Banner Effect, le mois passé a été aussi une agréable surprise: dès le 2éme mois ça se vend aussi bien que la version Professionnelle de Slide Effect, alors qu’a mon avis il me reste beaucoup de choses à ajouter pour avoir un produit aux petits oignons.

D’ailleurs voici la répartition de mes ventes selon les produits pour le mois passé:

Répartition du chiffre d'affaire par produit

Donc en gros, un tiers de chiffre d’affaire pour chacun de mes produits.

Sur la vitre des surprises, j’écris ton nom

Niveau projets pour l’année prochaine, en dehors d’essayer de pas être trop nauséeux le 1er janvier, je compte augmenter le prix de la version standard de Slide Effect, améliorer drastiquement Banner Effect, et puis ensuite, pfoooouuu, on verra bien. On va quand même pas faire un business plan, ou bien?

C’est le moment ou on se fait des becs

(c’est pas un vers du poème ça (ça rime pas))

Alors voilà sinon je souhaite à tout le monde de bonne fêtes de fin d’année. Passez du bon temps, profitez des gens que vous aimez, faites pas trop les cons quand même et apprêtez vous à sortir votre pelle à neige, parce que ça a pas arrêté de tomber depuis le début de cet article.

Et vivement 2011, pour les nouvelles aventures de la première start-up anti-capitaliste de gauche mais indépendante quand même!

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Il n’y a plus de pilote dans l’avion.

Eh ouais, en ce morne début de semaine, la nouvelle est tombée. Mon héros, mon modèle dans la vie, mon mentor, mon père spirituel, le Lieutenant Frank Drebin n’est plus.

Je me dois de rendre hommage a cet homme à qui je dois une bonne partie de mon humour de haut vol qui a assuré (et assure toujours) mon fameux succès avec les femmes.

Le légendaire acteur de « Y a-t-il un pilote dans l’avion » et de la série des « Y a-t-il un flic… » nous a quitté à 84 ans d’une pneumonie.

« Pouvez vous me décrire l’individu? »

« Oui, une moustache, environ 1m80. »

« C’est une sacrée moustache. »

Merci pour tout Frank.

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Et si Facebook n’était pas le mal absolu?

Je me suis fait cette réflexion, là, dernièrement, alors que je buvait un verre avec des amis que je n’avais pas revu depuis longtemps. On parlait de Facebook, et, évidemment, en tant que gens sur-intelligents qui se font pas avoir on y allait tous de notre tirade anti-facebook, sur les problèmes de vie privée ou sur la totale insignifiance de l’intérêt de la chose. J’étais globalement d’accord, seul problème à ce discours: si on buvait un verre ensemble, ben, c’était grâce à Facebook.

50% de gens sur Facebook et 50% de menteurs.

Alors ouais, comme tout le monde, je me suis inscris à Facebook « juste pour voir ».. En fait, non, moi je me suis inscris car j’avais lu que c’était indispensable d’avoir un acompte Facebook pour faire du business sur Internet. C’est certainement vrai pour les gens qui font des faux ongles ou des cartes de mariage, mais pour mon bouzin à moi, ça m’a servi environ, attendez je regarde mes chiffres, à rien, ouais à rien du tout.

Cependant, j’ai continué à me connecter régulièrement sur FB (allez, appelons le par son petit nom maintenant) pour me gausser de tous ces « perdus » qui n’avait pas assez de vrais amis et qui devaient se réfugier dans le virtuel pour avoir une illusion de vie sociale.

J’ai passé par les étapes « standard » du bizutage FB: faire des recherches pour voir qui je connaissais, envoyer timidement une ou deux invitations à des personnes chères en se demandant si c’était pas outrepasser les limites de la politesse et du savoir vivre, pour finalement recevoir pleins d’invitations de personnes que j’ai croisé une fois dans ma vie et a qui j’ai dit bonjour (ou pas), ou même des personnes que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam mais qui on soit habités dans le même village que moi, soit travaillés dans la même entreprise de 1000 personnes que moi.

Bref, je vous fait pas un dessin,vous avez sans doute passé par là.

Alors, il faut quand même se l’avouer il y en a de beaux spécimens sur Facebook… les gars qui collectionnent les jeux débiles et qui vous spamment toute la journée avec leur nouveau tracteur sur Farmville ou leur Kiwi magique… les gars qui ont 1453 amis, alors qu’a l’école ils connaissaient 2 personnes, ou les gars qui vous tiennent au courant de tous les détails insignifiants de leur vie insignifiante (« ce matin, j’ai pas envie d’aller au travail », « chouette je me fais une pizza marguerita au four »)… un peu comme dans la « vraie » vie quoi.

Mais Facebook c’est un peu comme tout: si on y met du sien, il y a moyen d’en tirer quelque chose.

Tel le saumon remontant sa rivière…

Parce que, ce qu’il faut savoir, c’est que pour ou contre Facebook, vous allez en manger, mais alors des kilos: c’est une guerre perdue d’avance, et en guerres perdues d’avance, j’y connais un rayon: j’étais contre les téléphones portables, j’étais contre Internet à la maison, j’étais même contre les ordinateurs dans mes jeunes années, pour tout vous dire.

Ouais, je suis un sacré visionnaire.

Alors bon, vous faites comme vous voulez, mais j’en ai un peu marre d’être du coté des pètes-secs qui ont raison dans le fond, mais qui luttent contre des moulins à vent. J’ai décidé de prendre ça du bon coté (genre « Comment j’ai appris à cesser de m’inquiéter et à aimer la bombe »).

Parce qu’il y a du bon dans Facebook, plein même. C’est sûr, il y a des gens qu’on a perdu de vue et on sait pourquoi… il y a aussi ceux avec qui on a plus aucuns points communs et avec lesquels on a juste des souvenirs communs mais plus grand chose d’autre à se dire. Mais il y a aussi tous ceux qui ne font pas partie du cercle proche de vos amis que vous invitez et voyez continuellement, mais qui font partie des gens que vous appréciez beaucoup tout de même (disons des « amis périphériques » ). Ceux-là, avec l’age, le boulot, le temps libre qui diminue et les sorties qui s’espacent, ben vous les perdez petit à petit de vue jusqu’à ce qu’on arrive au point (P) décisif ou on est plus assez proche pour s’appeler.

Je vais vous raconter une petite histoire, parce que je vous aime bien: depuis 1997 je gère un site web communautaire fréquenté par les gars de ma classe à l’école d’ingénieur. Ce site permet de se dire bonjour le matin sur des forums, de mettre des photos et des vidéos de nos soirées, de les commenter et d’organiser des apéros.

Ça vous rappelle quelque-chose? Je veux pas dire par la que j’avais inventé FB avant l’heure, mais ce que je veux dire c’est que grâce à ce site, ce groupe d’ami est devenu au fil des ans mes amis les plus proches et a permis de garder le contact entre nous tous.

La seule limite de ce site, c’est qu’il s’adresse à une communauté vaguement fermée, ce que Facebook fait allègrement exploser.

Alors pourquoi cracher sur Facebook, si je trouve que mon site communautaire a enrichi ma vie sociale de manière drastique? du snobisme, un peu et des faux arguments, surement.

Facebook, ça permet d’être au courant de ce qui se passe chez les gens matériellement  proches de vous sans vous l’imposer (si je veux regarder les photos du 3éme bébé d’un ami je le fait, et j’ai pas besoin de me taper les 4 albums et la vidéo de l’accouchement quand je passe chez eux).

D’ailleurs, il y a 90% de chance que si vous lisez cette épuisante prose ça soit grâce à Facebook… sinon vous l’auriez trouvé mon petit blog minable?

Le principal danger? soi-même.

Parlons-en des arguments contre, tiens. Je dis pas que tout est rose au pays de FB, et je suis bien conscient qu’ils détiennent des informations assez folles sur nous tous. Vous me croyez pas? essayez de faire de la pub sur FB (je l’ai fait) pour avoir un aperçu de leur base de donnée. C’est effrayant, vous pouvez savoir à la personne près combien de gens vous allez toucher avec votre pub sur plein, mais alors plein de critères… petit exemple à gauche.

Mais après, les photos de vous en string panthère ou en train de vomir sur un trottoir, en général, c’est quand même vous qui les mettez et, si c’est pas le cas, ben au moins sur Facebook c’est vaguement limité, car Google n’y a pas accès. Parce que je vous promet que lorsque vous aurez une photo de vous ou un passage ou vous parlez du 3éme Reich « pour rigoler » qui sera chopé par Google bonne chance pour le faire virer. Parce que des conneries que j’ai dit sur le net en 1999, on les trouves toujours sur Google (rien de méchant, mais c’est l’exemple)

De la même manière, si vous faites la collectionnite « d’amis », vous étonnez pas non plus si ce que vous dites tombe entre de mauvaises mains (genre la personne qui dit qu’elle a pas envie d’aller bosser et qui a son boss comme ami…)

Sans parler de ces similis-jeux qui vous demandent plein de détails sur vous pour gagner une image de chat ou une Mammouth super rare (tu m’étonnes)… La plupart des gens sont tout content de répondre à toutes ces questions, puis s’offusquent de la violation de vie privée…

Je parle même pas des gens qui disent que FB vous coupe de la vie sociale… d’une part j’ai déjà tellement entendu ça avec Internet et les jeux en ligne (et on disait la même chose de la télévision à l’époque) que ça me fait ni chaud ni froid (continuez à regarder « Le pire du meilleur de j’ai échangé mon papa avec une loutre » pendant que je passe des soirées à discuter et me marrer avec des gens dans un donjon d’un de ces jeux-en-ligne-pire-que-la-drogue) et d’autre part, je vois pas en quoi être opposé à quelque chose qu’on ne connait en général pas et qui n’est qu’un moyen de plus de voir des gens et se tenir au courant est un symbole d’une grande ouverture sociale.

Bref, c’est comme beaucoup de choses, il faut savoir en user sans en abuser.

Bon, je crois que j’en ai terminé.

Je vais pas m’acheter un T-Shirt « I Love FB » demain, et je reste quand même très méfiant sur les dérives qu’un tel média global pourrait engendrer, mais il me semblait qu’il y avait un tel hypocrisisme latent sur la question que j’avais envie de donner mon avis.

C’est clair que du fond de mon garage, je suis vite isolé et, c’est d’autant plus important pour moi, mais je pense réellement qu’il y a moyen de tirer beaucoup de positif de ce site.

Sur ce je vous laisse, je dois aller bouffer avec un pote Facebook!

PS: Me suis donné pour cet article, pfiouuu,  si j’ai pas plein de « J’aime » je vais être tout triste!

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Checklist d’une journée de merde.

Le jeudi 4 novembre 2010 est officiellement proclamé « bonne grosse journée de merde » par ma personne. Vous aussi vous voulez avoir votre journée de merde? Aucun problème, je suis pas comme ça: je partage mes secrets.

A l’aide de la Checklist de Alain, n’oubliez rien lorsque vous avez envie de passer une sale journée!

Alors, on commence:

  • Prenez une bonne journée d’automne, lorsqu’il fait nuit jusqu’à 9h00 et depuis 15h00.
  • Assurez-vous que vos enfants soient malades (plus il y en a, mieux c’est. Mais à partir de 2, l’effet est garanti).
  • (BONUS) si c’est le jour ou un des 2 doit fêter son anniversaire à la crèche, c’est mieux.
  • Assurez-vous de « péter un câble » (littéralement) de la voiture pendant la nuit.
  • (BONUS) si vous arrivez à rouler un peu et bloquer la route pour l’autre voiture, c’est toujours mieux.
  • (ULTRA BONUS) Le fin du fin, c’est d’avoir une voiture automatique et de coincer la boîte sur « parcage », afin de bloquer toute tentative de remorquage ou de mise sur le coté qui pourrait vous sauver la mise.
  • Regardez votre boîte email, tout en sachant que vous ne pourrez pas travailler aujourd’hui afin de découvrir les merdes qui vous sont tombées dessus pendant la nuit.
  • (BONUS) Si un client à un problème avec un de vos produit et qu’il doit utiliser sa présentation le soir même, c’est mieux!
  • (ULTRA BONUS) Si la présentation concerne une association caritative (par exemple une association pour les enfants atteints d’épilepsie) c’est toujours un plus.
  • Idéalement, prévoyez un diner avec un pote que vous n’avez pas vu depuis longtemps ce jour là afin de pouvoir l’annuler.
  • (BONUS) Si vous travaillez à la maison, dans un garage par exemple, c’est encore mieux: votre seule rencontre sociale de la semaine annulée aura un effet boosteur sur votre moral.

Le pire c’est que j’écris ça à 10h00 du matin, hein. La journée va être longue.

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Le calme avant la tempête…

Le calme avant la trempette.

Ou le calme avant le calme, c’est possible aussi. En effet aujourd’hui je me sens tel Eisenhower la veille du débarquement en train de faire l’ultime distribution de chocolats et de cigarettes: Ce mercredi je vais sortir officiellement mon 2ème produit (donc pas exactement, la veille, mais techniquement oui, parce que demain: j’ai congé. Donc pas la veille, l’avant veille, donc ça fout en l’air mon intro, mais bref, je vais pas passer la journée la dessus).

Alors j’ai tout bien fait.. vas-y que je te pond un communiqué de presse pompeux commençant par BEX, SWITZERLAND – DEVSOFT RELEASES… bien péteux comme il faut pour se la jouer Startup de la Rhone Valley (à défaut de Silicon Valley, hein).

Vas-y que je suis prêt à spammer tout ce que la terre connait comme site web susceptible de s’intéresser de prés ou de loin à mon dernier bout de code.

Vas-y que je suis prêt à faire ma chienne pour avoir n’importe quel bout d’article dans n’importe quel journal régional du sud-ouest du Limousin ou sur le blog de Kevin12 qui aime le rap et le tunning.

Je suis prêt je vous dis: j’ai même testé mon logiciel sur 2 PCs différents! Ça c’est de l’assurance qualité que certaines grandes entreprises dans le domaine de la télévision numérique pourrait m’envier!

Si vous voulez jeter un œil en avant-première, allez ici: http://www.banner-effect.com. Tout est fonctionnel, vous pouvez même acheter – Oui je vous aime lecteurs, et je vous donne l’occasion de me donner de l’argent avant le reste de la population, et c’est aussi ça l’avantage d’être lecteur de ce blog destiné à intelligentsia Lémanique.

Honnêtement, je sais pas trop à quoi m’attendre, mais j’espère que mon carnet d’adresse de clients me permettra de démarrer plus rapidement qu’avec Slide Effect.

J’ai fixé volontairement le prix assez haut (enfin ça dépend du point de vue) à $99. On verra là aussi ce que ça donne, mais mon recul sur Slide Effect me montre que des fois faut pas hésiter à demander du pognon: une fois que les gens on décidé d’acheter, que ça soit $29 ou $299 ça a peu d’importance (je caricature, mais vous voyez l’idée je suppose (si vous voyez pas, tant pis)).

Je vais aussi faire une offre pour mes clients actuels pour lancer l’affaire.

Alors bon, on verra mercredi ce que ça donne, je vous tiendrai au jus mes petits cabris, vous inquiétez pas.

La transition du siècle

D’ailleurs en parlant de success story, je suis allé voir « The Social Network » au cinéma (je vous avais prévenu pour la transition), et bien que pas spécialement fan de Facebook, j’ai vraiment, mais alors vraiment apprécié ce film. Un grand film de David Fincher.

The Social Network

Ce qui est génial c’est que le site passe totalement au second plan, et qu’on voit juste comment 3 potes se sont fait complément dépasser par les événements et comme les relations changent quand on commence à parler en milliards de dollars.

Donc, même si vous n’en avez rien à faire (comme je parle poli!) de Facebook, allez-voir ce film c’est vraiment un bon moment. Et puis rien que pour la carte de visite « I am the CEO, bitch », ça vaut la peine! (je me suis dit instantanément que je voulais la même!)

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ça n’arrive pas qu’aux autres.

Eh ben non.

Ce lundi un adolescent pré-pubère issu de la chute du communisme (un gros pédalo de Ruskof donc ) qui à surement de l’acné plein la gueule s’est amusé à hacker mon PC.

J’ai l’air énervé comme ça, c’est sans doute parce que je SUIS PIRE VENERE (ouais je parle jeune quand je suis énervé).

Cet espèce de petit con a récupéré tous mes users/pass FTP pour tous les sites sur lesquels j’ai travaillé un jour ou l’autre (vive Filezilla, vive le logiciel libre, en passant.) et s’est amusé à mettre des appels Javascripts un peu partout (enfin le script qu’il a récupéré, hein, parce qu’il a surement pas l’intelligence de développer un truc comme ça.)

Bon il aurait pu effacer tous mes sites, j’ai de la chance dans mon malheur.

Résultat des courses: ça fait 3 jours que je me bat pour nettoyer tous les sites (j’aime faire du travail utile), Slide Effect a été marqué comme dangereux par Google… donc quand vous y allez, il y a un gros écran rouge qui dit que ce site peut endommager votre ordinateur, et patati et patata.. (difficile de demander un numéro de carte de crédit après… (cependant j’ai fait une vente depuis le début de l’incident, comme quoi, il y a des mecs pas peureux) )…

Donc la marche des affaires est au point mort d’ici à ce que Saint Google décide de revoir son jugement (comme j’aime être à la merci d’une boite comme Google (à laquelle je verse une bonne pétée de $$ tous les mois (ça c’est pas bloqué, tiens…) ).

2éme effet Kisskool: demander à tous mes clients de changer leurs mots de passes FTP, parce que ouais, en fait, heuuu, je me suis fait hacker comme une merde.

ça fait pro.

Heureusement mon principal client ne s’est pas fait bannir de Google comme moi, sinon j’aurais l’air de.. de .. d’une bonne grosse merde, ouais c’est ça.

Voilà, donc j’écris ce message pendant que 4 programmes anti malwares sont en train de scanner mon ordinateur (donc je peux rien faire d’autre, c’est pour ça que j’ai pensé à vous 🙂 ).. et je suis sûr qu’ils vont rien trouver ces gros bras cassés.

donc en gros semaine foutue. Heureusement que vendredi je pars à la fête de la bière à Munich.. ça va me faire du bien.

Faudrait pas que je tombe sur un (petit et tout seul) Russe la bas, je pourrais me laisser aller à des trucs pas cool.

(et le premier qui me parle d’acheter un Mac, il ramasse ses dents avec ses deux bras cassés)

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Alors ça glandouille (ou bien) ?

Ouais ça fait un moment que j’ai pas donné de mes nouvelles, hein? ça vous manquait? Vous vous demandiez si j’étais nu et renfrogné au fond de mon garage ou si j’étais en train de me pavaner dans la haute société Chablaisienne et me faire des soirées de folies, le nez dans la poudre en compagnies d’Escort Girls Lettones ou Moldaves? Et bien, en fait…

Je suis riche à millions et je vous emmerde tous.

Ouais, enfin non, même pas vrai. j’avais envie de le marquer, ça m’aide pour ma propre motivation d’espérer que je pourrais le marquer une fois pour de vrai. Et puis je suis sûr que ça vous a fait sursauter une ligne pareille. Gagner du pognon dans son garage ça se saurait (hormis avec des Escort Girls Lettones ou Moldaves évidemment).

En fait, ma vie actuelle tourne autour du célèbre dicton « le pognon ne fait pas le bonheur, mais putain j’aimerai bien gagner plus. »

Pour être plus précis, les affaires tournent pas mal: Septembre a été mon meilleur mois (et de loin) au niveau chiffre d’affaire et Octobre s’annonce pas mal du tout.

Pas (encore) de quoi en vivre, mais, tranquillement, l’air de rien, en sifflotant pour faire comme si, ça se rapproche. J’ai bon espoir d’y arriver avant la fin de l’année pour tout vous dire (car j’ai envie de tout vous dire).

Surtout que d’ici novembre (j’espère) je devrais avoir mis sur le marché (je devrais dire inonder) mon nouveau produit, qui est nouveau mais pas tellement en fait. On va mettre un inter-titre pour faire sérieux tiens:

Le nouveau produit super bien (mais pas si nouveau)

Donc, voilà, cet été j’ai pas fait que boire des Mojitos et me baigner dans mon bassin Olympique de 3.5 mètres de diamètre. Non, j’ai bossé aussi.

Ce nouveau produit, c’est donc, c’est donc…. c’est donc quoi en fait, tiens?

(j’essaie d’entretenir le suspens, mais là ça deviens vachement dur)

C’est Banner Effect, un logiciel pour créer des bannières Flash pour les gens (comme moi) qui pannent rien au Flash.

Alors, ouais ça sent un peu le réchauffé, hein.. le nom je me suis pas foulé, l’interface c’est quasi la même.. la grosse différence c’est qu’au lieu de sortir une présentation en 3D comme avec Slide Effect, ben ça crée un fichier Flash.

L’idée c’était justement de réutiliser un max de trucs que j’avais déjà fait pour essayer de toucher une autre cible.

Alors on verra, visiblement il y a de la concurrence (ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle en soit, ça veut dire qu’il y a un marché)… mais j’ai l’impression que je peux tirer mon épingle du jeu avec quelques atouts importants:

  • Par rapport à Flash lui même, mon soft est à la portée de n’importe qui.
  • La majeure partie des softs pour faire des bannières proposent des modéles tout fait dans lesquels on peut juste changer le texte… avec mon système c’est beaucoup plus souple.
  • Certains concurrents permettent de faire de bien jolies choses, mais la taille du fichier de sortie est grande, ce qui est un gros problème pour les bannières de pub, alors que mon soft permet de générer des fichiers tout piti tout piti, compatibles avec Google Adwords.

Et puis avec mon soft on peut vraiment faire des bannières de bon goût, voyez donc:

Donc voilà, en même temps ça m’a pas demandé 800 mois de développement, alors même si j’en vends peu, c’est toujours bueno à prendre.

L’autre avantage c’est que le code est commun avec Slide Effect, donc ça me permet de faire automatiquement profiter un soft des progrès de l’autre.

Donc voilà, j’ai encore pas mal de boulot pour avoir la première version.. entre le site web, l’aide, écrabouiller les derniers bugs ou améliorer mes procédures de compression. Mais j’ai bon espoir de sortir ça au mois de novembre.

Pour le prix faut que je réfléchisse encore, mais je crois que je vais partir sur du $49 ou un truc du genre.

Voilà, c’est pas tout ça mais je dois aller bouffer (ça m’a mis en appétit ces pubs!)

<p>Et puis avec mon soft on peut vraiment faire des bannières de bon goût, voyez donc:</p>
<p><object classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" width="336" height="280" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0"><param name="src" value="http://www.devsoft.ch/mylife/media/blog1.swf" /><embed type="application/x-shockwave-flash" width="336" height="280" src="http://www.devsoft.ch/mylife/media/blog1.swf"></embed></object></p>
<p>Donc voilà, en même temps ça m&#8217;a pas demandé 800 mois de développement, alors même si j&#8217;en vends peu, c&#8217;est toujours bueno à prendre.</p>
<p>L&#8217;autre avantage c&#8217;est que le co
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Il y a pas mal de vrai dans ce petit Webcomics. Promis, une fois, j’en parlerai plus sérieusement!












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