Le nouveau bureau, ça c’est fait.
Une version Pro de mon logiciel c’est fait.
Plusieurs langues et une nouvelle interface, c’est bonno.

Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire maintenant? 🙂 Rassurez-vous j’en ai pas fini avec Slide Effect: j’ai encore plein d’idées de développement, et surtout je vais travailler à sa visibilité et son marketing car c’est le gros point noir actuel.

Mais, cependant, je commence à vraiment réfléchir à mon prochain projet afin de me diversifier et d’augmenter mes sources de revenus (la combine avec les petite rivières qui font des grands fleuves, vous savez)

J’aimerai partager avec vous mes pensées et mes recherches: ça peut servir à quelqu’un qui aimerai se lancer dans cette carrière de kamikaze tout comme moi!

En effet, lorsqu’on est un gros geek comme moi on est souvent tenter de créer un logiciel « cool », mais qui n’a pas vraiment de viabilité commerciale du fait de son utilisation très spécifique ou par un choix de plateforme hasardeux (les plateformes les plus « cools » sont rarement les plus profitables…). Je pense que j’ai eu pas mal de chance avec Slide Effect, car sans vraiment faire d’étude de marché j’ai réussi du premier coup (enfin pour être tout à fait honnête, du deuxième coup)  à créer un soft qui, sans être un blockbuster absolu, semble correspondre à un marché et se vend raisonnablement bien.

Actuellement, à mon avis, en tant que micro-société, il y a 3 sortes de produits réalisables:

• un logiciel standard PC ou/et Mac
• un service web payant
• une application pour téléphone portable et autres iPads.

Vous remarquerez que je n’ai pas inclus dans cette liste les produits gratuits financés par la publicité. Ces produits, bien que viable (Google n’est pas trop à plaindre, dans le genre…) ne sont pas vraiment réalisables par des indépendants… Ils nécessitent des moyens financiers et marketings qui ne sont pas à ma portée (et probablement pas à la votre non plus, désolé pour vous!). C’est plus adapté à des startups au sens strict (financées par des investisseurs) ou des grandes entreprises. Sans compter que le retour sur investissement hasardeux peut prendre des années… Et c’est long des années à manger des cervelas M-Budget.

Bref, voyons en détail ces 3 catégories.

Logiciel standard PC ou/et Mac

Le bon vieux logiciel « à l’ancienne » qui tourne sur une des plateforme majeures. Vous remarquerez que je n’ai pas mis Linux dans le titre et c’est pas pour rien: ça semble un gros cliché, mais l’utilisateur Linux moyen ne paie pas pour ses logiciels… il veux du libre, il veux de l’open source. Évidemment ce n’est pas une règle absolue, si vous faites un logiciel style réseau, base de données ou système ou alors si vous utilisez un langage complétement cross-plateforme (style Java ou BlitzMax), alors ça peux valoir la peine… mais préparez vous à du support bien poilu avec des questions du genre « Pourquoi ça marche pas avec *** (insérez un nom de distribution inconnu) » et des bonnes soirées à vérifier la cross-compatibilité entre la librairie gtk 6.3.2.5b et la libc 12.56.7.

Donc bon, l’idée c’est de faire du pognon donc Windows (90% du marché quand même) et MacOS (les Macistes, bien que nettement moins nombreux, aiment payer pour n’importe quoi.)

Les avantages:

• Relativement facile à créer.
• Facile à mettre en place (un site et s’enregistrer chez un service de e-commerce)
• Les gens ont l’habitude de payer pour un logiciel, c’est dans les habitudes.

Les inconvénients:

• Difficile, pour ce genre de logiciel, de demander un paiement pour une période.. en général on paie « une fois pour toute ». On peut cependant faire payer les upgrades mais il faut bien savoir doser (n’offrez surtout pas les upgrades gratuites à vie).
• Pas mal d’étapes entre le moment et le client découvre le site et le moment ou il sort sa carte de crédit (visite du site, download de la version d’essai, test de la version d’essai, puis achat de la version complète). Plus il y a d’étapes, plus il y a de risque que le client n’achète pas.
• Le support peut être compliqué, car dépendant de la configuration de chaque client.
• Si on veut une version Mac, ben faut la faire.

Service Web payant

Alors ça c’est relativement nouveau, mais ça commence à marcher assez bien.

C’est quoi un service web payant? Ben, au lieu de vendre un logiciel une fois pour toute, on en fait une page web avec et les gens payent pour l’utiliser (soit au coup par coup, soit par mois, on fait un peu comme on veut). Il y a pas mal de ces services qui se lancent pour convertir des fichiers, envoyer des gros emails ou faire toutes sortes de choses.

En général, pour les utilisateurs standard c’est gratuit, et si on en veux plus il faut payer un forfait par mois.

Les avantages:

• Les utilisateurs payent tous les mois!
• Pas besoin d’installer quoi que ce soit. On peut directement essayer le service sur n’importe quelle machine en 5 minutes.
• ça marche sur n’importe quel système: Windows, Mac, portables, …

Les inconvénients:

• Il faut être un peu plus fort en marketing pour vendre un service qu’un simple logiciel.
• Les utilisateurs gratuits vont utiliser beaucoup de bande passante qu’il faudra payer.
• Dans la même idée, si le service proposé utilise des ressources, il faudra dimensionner les machines pour pouvoir répondre à la demande de tout le monde.
• Tout n’est pas encore réalisable dans un simple navigateur.

une application pour téléphone portable et autres iPads.

Dès que je parle de ce que je fait à des gens, un des premier truc qu’ils me disent c’est « tu devrais faire une appli pour iPhone/iPad, tu serais riche à millions. » (en résumé).

C’est clair que ça à l’air sympa les histoires du journal « 20 minutes » ou un gars de 12 ans a fait une appli qui fait « burp » quand on retourne son iPhone et qui est devenu en l’espace d’un mois le mec le plus riche de son village… mais qu’en est-il vraiment?

Je pensais, jusqu’à maintenant, que tout n’était pas si rose au pays de la pomme portable (en tout cas du point de vue du développeur) qu’Apple aime à le dire…

récemment, un blog assez sérieux a écrit un article la dessus en s’appuyant sur toutes sortes de chiffres, et, en gros, c’est encore pire que ce que je croyais: on est, semble-t-il, en présence d’une bulle spéculative (comme Internet en 2001) savamment entretenue par Apple.

Lisez l’article il est très intéressant. Mais pour les flemmards, voici les points marquants:

1. La moyenne de gain par application de l’appStore est de $3050 par année
2. La moitié des applications sur l’appStore gagnent moins de $682 par année

A noter que ces montants sont calculés après la vendetta d’Apple qui encaisse 30% et que les applications gratuites ne sont pas comprises dans le calcul.

ça refroidit.

En gros, il faudrait faire une vingtaine d’applications pour tourner… et, même si c’est sans doute plus rapide de faire une application simple iPhone qu’une application Windows, ça demande beaucoup de temps (le niveau de finition est très important pour vendre, et c’est ça qui prend du temps).

Évidemment, le best-seller de l’Appstore a engrangé environ 2.7 millions de dollars, mais c’est 1 sur 164’000 … donc, oui c’est possible de faire du pognon, mais finalement, à la loterie Suisse ça doit pas être pire les taux de réussite.

Donc, si vous voulez vous amuser pendant votre temps libre et vous faire un peu d’argent de poche, ça peut être sympa de faire joujou avec le bébé d’Apple. Par contre, si vous êtes là pour gagner votre croute, c’est pas le chemin le plus facile à emprunter.

Il y a pas de miracle, quand on voit que le prix payé moyen pour une application est de 1.95$, il faut quand même en vendre des brouettes pour commencer à rentrer dans ses frais.

Conclusion

« La conclusion que je donne à cette analyse est que leur seule devise reste la devise. » comme disait le philosophe MC Solaar. En résumé, si vous voulez faire un truc sérieux tout en restant indépendant, tenez-vous en (pour l’instant) aux grands classiques: logiciel ou service web.

Pour ma part, j’ai plusieurs idées dans la tête qui font partie de ces 2 catégories, mais je ne suis pas encore fixé… faut que je voie, comme on dit. Probablement que je vais me lancer dans un dérivé de mon premier produit, histoire de maximiser l’usage du code déjà fait et mon fichier client, mais rien n’est définitif… On en parlera dans un prochain article.

En attendant je me prend quelques vacances, soyons foufous.  A dans 2 semaines pour de nouvelles aventures!

ça surprend mais c'est une photo de mon bureau.

Les voici, les voilà… les photos du bureau de ma future multinationale! Je sais je les avais promises pour un lundi, mais je suis un fou furieux moi: si je veux je les publie un mercredi! Je ne suis pas un animal en cage: liberté je chante tes louanges! (en fait lundi j’avais pas le temps, mais c’est moins Rock’n’Roll comme explication).

Alors, passons aux dites photos. Opératrice, pouvez vous me mettre la première diapositive?

Vue générale du coté sérieux

Merci.

Alors là on a une vue générale du coté sérieux de mon bureau: le bureau à proprement parler et une petite table avec un canapé quand j’ai besoin de me mettre à l’aise pour réfléchir aux nouveaux concepts qui vont révolutionner l’informatique de demain, ou alors quand j’ai mal au postérieur à force de rester assis sur ma chaise Ikea à bas prix.

En dessous de la petite fenêtre, c’est encore un peu le bordel, mais il y aura bientôt des étagères.. faut juste imaginer un truc joli à la place.

Magdalena? diapo suivante s’il te plait.

Le coté obscur du bureau

Merci ma caille.

Là on voit l’autre coté du bureau. Le canapé c’est le même qu’avant (tout de même 2 canapés ça serait pas très sérieux). et au fond on voit la partie « récréative » constituée principalement d’un bar et de platines.

On remarque, sur la petite table blanche, mon petit livre ou je note toutes mes idées révolutionnaires de prochain produit qui vont me rendre immensément riche. J’en suis actuellement à la page 1.

Mag’, steupl on se concentre et on passe à la prochaine diapo.

wouhouhou!

Ok, alors là on a un gros plan sur mes platines disques ainsi que sur ma réserve de gnôle pour tenir une journée.

Je sais, le seul disque que l’ont voit est un 45 tour de Grease, j’ai un peu honte. (même qu’il y a un Boney M derrière je crois).

Mais en dessous plein de disques de Drum and Bass qui ouvrent.

ça m’a trop fait plaisir de ressortir mon petit commerce et d’enchainer 2-3 mixes: c’est comme le vélo ça revient tout de suite! wOOt j’ai envie de dire (et c’est autre chose que des mp3 de voir un disque tourner avec son petit diamant tout fébrile. (je sais, je suis un vieux con) ).

Hey Machine! t’appuie sur Next? merci.

Gros plan sur mon gagne pain.

Alors là, un petit gros plan sur mon plan de travail. En résumé, sur l’écran de droite je regarde si je gagne des sous (mes mails) et sur celui de gauche je bosse pour que celui de droite s’excite un peu.

Sinon, j’ai un téléphone, ainsi ma femme peut m’appeler au bureau lorsqu’elle à besoin de moi pour prendre des décisions importantes (« on mange à quelle heure? », « t’as pas vu le doudou de Louise? »).

On peut aussi observer que j’ai toujours le calendrier que m’a offert mon ex-collègue et qui m’apprend chaque jour quelque chose. Par exemple, aujourd’hui, j’ai appris que le 28 juillet 45, un bombardier s’est crashé contre l’Empire State Building. Comme ça, un jour, je serai aussi intelligent que lui. 🙂

Finalement, sur la droite, on aperçoit mon fidèle compagnon: mon lapin en papier, qui n’est pas un lapin crétin, bande d’ignares, mais Max du duo Sam&Max.

Voilà. on à fait le tour de mon auguste demeure, je crois. Évidemment il manque encore quelques meubles et plantes vertes, mais déjà là c’est quand même vachement chouette. (surtout que 10 mètres devant mon bureau il y a ma piscine 🙂 )

Bon Magdalena, tu me ranges ce bordel et on y va. J’ai pas que ça à faire moi.

(Préambule:  Non, j’ai pas oublié les photos de mon bureau promises pour (un) lundi, mais j’attends que tout soit tout bien pour vous montrer ça, ça va venir vous inquiétez pas. En attendant, patientez devant une petite publicité mes petits cabris.)

Gallery of presentations made with Slide Effect Presentation Software

J’annonce au monde en liesse l’ouverture d’un petit site que j’ai fait ses quelques dernières semaines (entre 2 lames de parquet): PresentationGallery.net.

C’est un bête site sur WordPress 3.0 (en passant c’est vraiment bien foutu WordPress, il y a vraiment des belles choses dans les CMS par les temps qui courent (tout comme Drupal d’ailleurs pour les sites un peu plus balèzes)) qui répertorie et met à disposition des présentations faites à l’aide de Slide Effect Presentation Software.

Rien de révolutionnaire, la plupart des présentations sont déjà disponible dans la section Presentation Example du site principal. L’idée c’est de donner un peu plus de visibilité à ces présentations qui, il faut bien l’avouer, sont un peu perdues au milieu de mon site produit.

Je suis en train de travailler activement pour améliorer mon référencement et ce site fait partie de mes stratégies pour surnager dans cette jungle qu’est le classement Google.

Pour un investissement minimal, j’espère que ce genre de mini-site va me permettre de faire quelques ventes supplémentaires… on va voir: j’ai l’œil sur les statistiques.

Donc si vous avez des remarques hésitez-pas.

Sinon, tout bientôt, je commencerai à vous parler de mes cogitations sur mon futur produit…

Hosanna, Hosanna en ce beau mois de Juillet de cette année de grâce 100 après l’invention du Croque-Monsieur, ça y est:  J’ai fini de construire mon bureau!

Tout y est, le plafond, les murs, le parquet… j’ai même tiré une ligne audio de l’emplacement du bureau jusqu’au bar-DJ.

Ouais, c’est ça d’être indépendant: on mange peut-être des Cervelas M-Budget, mais on peut se permettre d’avoir un bar et des platines de DJs dans son bureau, et ça vous avez pas ça, petits gnomes esclaves du capitalisme. A moi la musique d’ascenseur toute la journée sur des vrais enceintes!

Je crois que je m’emporte, ça doit être l’apéro Mojito sur la terrasse pour fêter ce jalon de mon entrepreneuriat. bref, de la musique et des cervelas pour moi, et pour vous: du pognon, de la gloire et de la gonzesse, MAIS: pas de musique. Ahah.

Alors il y a pas encore de photos, d’une part parce que c’est encore le beuzier un peu partout, et d’autre part parce que j’avais un apéro (Mojito, je vous en ai parlé?).

Mais lundi je vous mettrais des clichés, et vous verrez que de 8000 erreurs ont a passé a, mmh, pas des chiées.

Reste quelques tablards à mettre, mais c’est pas moi qui fait ça, c’est un mec qu’est cap’ de faire des tabourets en forme de transistor, donc j’ai confiance.

Donc en gros 7 mois de retard, grosso-merdo le même genre de délai que dans l’informatique, sauf que là c’est utilisable quand même à la fin.

En plus je me suis même pas coupé une jambe pendant les travaux, juste une petite entaille au couteau Suisse… je m’en sors pas mal.

Voilà. Vais pouvoir me remettre à glander sur mon ordinateur toute la journée: le travail physique ça fait super mal aux muscles en fait.

Ben ouais, ça fait pile trois mois que je suis indépendant: je viens donc de finir ma période d’essai, et bonne nouvelle: je me garde.

Sinon, ou est-ce que j’en suis dans mon petit bouzin là?

Nouvelle Version

Ben fin avril, j’ai sorti une nouvelle version de mon soft avec pas mal d’améliorations et, grande nouveauté, la déclinaison en 2 versions: Standard et Pro. La standard restant à $29 (pour l’instant) et la Pro se vendant au prix de $99.

Bilan de l’opération. Ben, comme on dit chez nous: déçu en bien.

Durant le mois de juin j’ai vendu a peu près le même nombre de licences que d’habitude, sauf que quasi la moitié sont des licences Pros. De plus j’ai eu un bon boost de mon chiffre au mois d’avril grâce à mon offre canon d’upgrade de Standard à Pro pour $49 au lieu de $89.

Morale de l’histoire: hésitez pas à demander de l’argent aux gens! (Surtout qu’une des 2 fonctionnalités exclusives de la version Pro est actuellement bugguée (comment on écrit « bugguée », tiens?) (ouais, je suis pas fier, mais ça devrait être corrigé demain).

Bon je suis encore loin d’être profitable, mais ça progresse.

La suite des opérations? ben normalement demain je sors encore  une nouvelle version sur laquelle j’attends aussi beaucoup: J’ai fait un bon ravalement de facade de l’interface, et ça, à mon avis ça fait vendre. Et j’ai traduis le logiciel en Français, Espagnol (merci Joëlle!) et Italien… J’attend beaucoup de la traduction Française, car j’ai eu beaucoup de retours de Français qui se plaignaient de pas avoir l’interface dans leur langue (comme quoi, c’est vrai, les Français sont vraiment des brèles en anglais (et des chieurs de première) ) (d’ailleurs j’aurai beaucoup de chose à dire sur les Français et leur chauvinisme, parce que, parait-il « qu’on est pire qu’eux question chauvinisme ») (mais bon moi et les Français, c’est une relation amour-haine… je vais faire un article sur le frontalier moyen tiens une fois, on va rigoler) (chiant ces parenthèses hein?).

Donc je disais quoi?

Ouais, donc demain, paf, mise en production de ma nouvelle version et ça va chier.

Ouais, mais au niveau de la scie et de la cloueuse?

Alors au niveau logistique, l’aménagement de mon bureau avance, avec du retard certes, mais il avance. On a posé le radiateur cette semaine, et la semaine prochaine j’attaque la peinture. Ensuite le sol et je pourrais déjà déménager… wOOt.

Il est beau mon radiateur!

Une petite photo de mon radiateur (je sais vous vous en foutez, mais moi je sais combien il pèse, alors j’ai envie de mettre une photo) (et puis c’est bien l’objet d’un blog: raconter les faits inintéressants de sa vie à des gens qui s’en foutent).

Donc au jeu des 8000 erreurs on doit être plus qu’a 3000-4000 grand max.

Il y a encore du boulot, et c’est clair qu’à long et moyen terme j’ai absolument besoin d’avoir un vrai bureau pour travailler, mais pour l’instant j’arrive encore pas si mal à bosser depuis mon bureau dans l’appartement.

Mais promis d’ici au mois de juillet, j’aurai pris mes quartiers dans mon garage: c’est important pour la légende!

Quand est-ce qu’on mange?

Parce que c’est le printemps, parce que faire des conneries « pour remplir l’Internet » © c’est bien joli, mais ça nourri pas son homme.

Le jardin avec la descendance.

Alors comme tout bon gros paysan que je suis en train de devenir, je bosse (ainsi que ma chère femme) au jardin. Cette année on a doublé la taille en prévision d’une période de vache maigre fort probable (même si on crois tous en moi ici, hein?).

Alors, là comme ça sur la photo on est d’accord c’est plus de la terre qu’un jardin d’eden, mais ça va pousser, ça va pousser: j’ai tout ça à l’oeil!

Santé, et à samedi prochain!

C’est sur cette mythique réplique d’une grande émission de la TSR que je vous quitte, il est tard et demain j’ai du boulot.

Il y en a qui bossent ici!

Un petit message pour vous parler d’un jeu vidéo qui vient de sortir: Eschalon Book 2. Si je vous en parle dans ce blog très select et plus porté sur la pose de lambris et la façon de ruiner tout espoir de carrière professionnelle que sur des frivolités pour adolescent attardé que sont les jeux vidéos (une invention de Satan dirait Jean-Gabriel Cuenod), c’est pour 2 raisons:

• C’est un sacré bon petit jeu
• C’est développé par un mec comme moi qui bosse dans son garage (enfin lui il a terminé les travaux)

Alors, c’est clair que les graphismes ne sont pas en 3D dzim-dzim, mais l’histoire, le gameplay à l’ancienne, l’exploration font qu’on devient rapidement addict à ce jeu. Si vous aimez les RPG (Jeux de rôle) style Arcanum ou Fallout, foncez ça vaut vraiment la peine! (seul bémol pour les Francophones: le jeu est en anglais). Il y a même une version Mac et Linux pour ceux qui « pensent différemment ».

Voilà, sinon fin de la parenthèse ludique: bientôt plein de nouvelles sur ma petite entreprise, j’ai plein de choses à dire, me faut juste 5 minutes de libre.

¿Habla español?

Parce que moi pas.

D’ailleurs je parle pas non plus Portugais, Allemand, Italien non plus. C’est dommage parce que toutes ces langues ont quand même leurs utilité:

• L’Espagnol c’est quand même ultime pour emballer à Majorque.
• L’Allemand,  c’est aussi vachement ultime pour emballer à Majorque (voir plus).
• L’Italien c’est cool, il y a tout qui fini en O ou en I.
• Et le Portugais, heu, c’est surement utile à quelque chose, mais juste là je vois pas.

Enfin voilà, si je vous parle de tout ça, c’est pas que j’ai décidé de visiter le monde inconnu et inquiétant qui entoure de ses barrières menaçantes mon Canton de Vaud natal que je n’ai jamais quitté (sauf pour aller à la Placette à Monthey, j’avoue), non, non, c’est que j’ai besoin de vous (vous croyiez quoi, sérieux? 🙂 )

En fait je suis en train de traduire mon logiciel dans ces quelques langues, et ben, voilà, Google Translate c’est cool pour rigoler, mais souvent, il perd un peu le sens du texte. Par exemple: « My name is Omar I m’incruste enough », ça perd drôlement à la traduction non?

Enfin bref, tout ça pour dire que si vous parlez Espagnol, Allemand, Italien ou Portugais, et que vous avez 1 heure ou 2 à me consacrer, ben j’aurai besoin de vous pour me traduire une liste de mots et de petites phrases (dans un fichier Excel, c’est pas compliqué, vraiment) ben… faites-moi signe.

Si vous faites bien votre boulot, vous aurez l’insigne honneur d’apparaitre dans la boite « A Propos » de mon logiciel, et on peut même imaginer que vous receviez une bouteille ou une boite de chocolat par la Poste de la part d’un mystérieux admirateur.

ma jolie voiture

C’est cette fameuse réplique qui m’est venue à l’esprit lorsque j’ai apposé mes petites pancartes aimantées sur ma voiture familiale de base.

Ca y est donc, tel le serrurier 24h/24 ou le ramoneur moyen (aucun lien avec la fameuse réplique) j’ai ma voiture sandwich.

Je suis pas convaincu de l’utilité commerciale de la chose, mais moi, ça me fait plaisir et ça a pas couté très cher…. Alors si on ne peux plus se faire plaisir, hein? hein?

Sinon j’ai aussi maintenant des superbes cartes de visites qui m’éviteront de me taper la honte du seul mec qui n’a pas de cartes de visites à distribuer à une réunion (le looser).  C’est un peu comme le seul mec qui a pas de laptop dans une réunion: tu peux être sûr que c’est le seul qui va être attentif, mais comme il est instantanément flagué comme le mec insignifiant ultime par toutes les parties en présence, son avis, bien que souvent éclairé, sera évité comme la peste. (J’ai même entendu parler d’un mec à une réunion avec un calepin avec un faux laptop dessiné dessus (il y a de ces cas…) ).

Enfin bref, maintenant il me manque plus que la réunion qui va avec tout ça, le monde est mal fait tout de même.

Actuellement, autour de moi, tout le monde me demande si ça se passe bien ces premières semaines. Comme je sais que vous êtes très nombreux à me lire (pfiouuu) et que vous êtes très inquiets pour ma santé psychologique très fragile (ceux qui m’ont vu faire le ventriloque avec ma main (pipo de son petit nom), ou insulter un taille crayon parce qu’il a eu l’outrecuidance (Pierre-Cyril, n’hésite pas à cliquer sur le lien) de me casser ma mine, confirmeront.).

Alors voilà, en gros, ça va pas mal (et ouais!).

Quelques tracas avec l’AVS qui me fait remplir 12’000 formulaires pour que j’ai l’insigne honneur de cotiser (faites les choses bien, on vous mettra des bâtons dans les roues…), sinon mon mmmh..bureau (j’ai encore du mal à l’appeler comme ça) avance: 3 murs sur 4 de fait.

Bon je dois avouer que les 2 derniers murs j’ai sous-traité, parce que bon faire du plâtre et des combines comme ça je me sentais moyennement à l’aise (d’ailleurs si des gens cherchent des plaques en plâtre… j’en ai pas mal en trop), donc voilà dès la fin de la semaine je vais troquer mon vieux t-shirt de geek pour, heu, un autre t-shirt de geek (mais un super vieux) afin de bosser à fond dans la construction.

Sinon, au niveau de gagner de l’argent, parce que c’est quand même une partie importante, j’ai un mandat terminé, et quelques autres hypothétiques qui se profilent à l’horizon. Le truc quand même cool, c’est que jusqu’à maintenant, j’ai jamais eu à chercher du boulot, c’est le boulot qui vient à moi… pleins d’opportunités par-ci, par-là, c’est quand même bien de connaître des gens.

D’ailleurs j’ai l’impression que ma vie entière est faite d’opportunités (non Pierre-Cyril, ça ne veux pas dire que je suis un opportuniste)… je vous en parlerai un jour, dans un de mes grands moment de théorie contemplative de mon ego.

Niveau Slide Effect, pas grand chose de visible pour l’instant, mais ça bosse à fond en arrière plan et je nourris pas mal d’espoir de voir mon chiffre d’affaire monter sensiblement grâce à la nouvelle version et la déclinaison PRO.

Le gros changement de ce coté là, c’est que je peux vraiment faire un travail professionnel sur mon soft. J’ai du temps, j’ai de la place et j’ai Internet… 3 choses que je n’avais pas sur ma banquette 2ème classe de train.

Là j’ai pu faire des tests avec Virtual PC et plusieurs versions d’office pour tester l’import Powerpoint, et ça m’a vraiment permis de sortir ouatmilles bugs avant que mes clients les découvrent… vraiment pratique ce Virtual PC (dommage qu’il ne supporte pas la 3D par contre).

Sinon je me souvenait pas que Powerpoint 95 c’était si moche, ça fait peur:

En passant, le mois passé à été (à nouveau) mon meilleur mois au niveau chiffre d’affaire et bénéfice, et ça c’est cool!

D’ailleurs, j’ai crée une page Facebook sur Slide Effect… Cliquez sur « être fan » et ça me fera plaisir (même si vous êtes pas fan, ça je m’en tape! 🙂 )

Voilà, donc en fait tout va super bien, et ma nouvelle vie est vraiment, vraiment cool (bon, je sais c’est balai neuf, mais quand même) et j’ai l’impression que j’ai arrêté mon ancien boulot il y a des milliers d’années, alors que ça fait à peine 3 petites semaines.

Stay tuned!

Souvent, quand je parle de ma (toute nouvelle) activité, les gens ne comprennent pas vraiment ce que je fais et que c’est sérieux.

En fait, j’ai vraiment l’impression que les gens ont été tellement influencés par l’essor des startups et les reportages sur Google ou Microsoft à la télé, qu’ils croient qu’il n’y a que 2 options pour réussir dans ce business: (1) Se planter comme une merde ou (2) devenir riche à millions.

Je vais pas dire que l’option (2) me déplairait, mais je pense au contraire, qu’il y a plein de possibilités entre ces 2 extrêmes.

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à vendre mes logiciels sur Internet, j’ai fait pas mal de recherches pour commencer a appréhender ce milieu et je me suis aperçu qu’il y avait une pétrachiée de petits gars qu’on voyait jamais à la télé mais qui vivaient très bien de leurs soft. Cette communauté a même un nom, celle des mISV (ou Micro Internet Software Vendors).

Quelques liens intéressants:

The Bottom Feeder: Le Blog de Jeff Vogel, un gars qui fait des jeux de rôle à l’ancienne tout pas beau mais intéressant et qui vit de ça depuis une quinzaine d’années.

Successful Software: Le blog d’un anglais qui vend un logiciel pour faire des plans de table pour mariage ou conventions.

microISV on a shoestring: Un mec qui fait un logiciel de Bingo et qui a pas mal de succès.

The Business of Software: Un forum ou pas mal de gens comme moi parlent de leur soucis et de leurs succès.

Voilà, quelques exemples qui montre qu’il est possible, encore aujourd’hui, de réussir tout seul dans son garage!

Le tout, à mon avis, est d’avoir des objectifs réalistes et modeste et d’essayer de combler une niche pas trop exploitée par les grands du logiciel.